Avec quatre titulaires à l’infirmerie (George, Hibbert, West et Hill), Indiana réalise l’exploit de la soirée en s’imposant 111-100 sur le parquet des Mavs. Vingt-huitième attaque de la NBA, les Pacers profitent de la défense emmental des Mavs pour réussir leur meilleur total de la saison avec une adresse au top : 48% aux tirs.
Face à des Mavs branchés sur le courant alternatif depuis le début de saison, c’est l’étonnant Donald Sloan qui fait la différence. Ce « journey man », signé au départ pour 10 jours, plante 29 points, et il forme avec Luis Scola (14 pts, 11 rbds), un duo efficace pour punir Dallas.
« Je n’ai jamais douté de moi, que ce soit en D-League ou en Chine, alors même qu’il arrivait que je n’entre pas en jeu » raconte Sloan. « Je me suis dit que l’on me donnerait un jour ma chance, et que ce jour-là, il faudrait que je me montre. »
Avec plus de 13 pts de moyenne, Sloan est le rayon de soleil du début de saison des malheureux mais valeureux Pacers.
Côté Dallas, la suffisance est de mise. Les coéquipiers de Monta Ellis (24 pts) attendent d’être menés de 12 points à 8 minutes de la fin pour se réveiller. Les Mavs parviennent ainsi à recoller au score grâce à un 7-0, en empêchant les Pacers d’inscrire le moindre point pendant plus de quatre minutes. Mais Sloan et Rodney Stuckey vont planter deux banderilles à 3-points pour arracher la victoire, tandis que Dallas, meilleure attaque de a NBA, n’inscrira qu’un petit panier dans les sept dernières minutes.
« Le basket, ce n’est pas uniquement marquer plus de points que l’adversaire. Certains soirs, il faut aussi défendre » résume Tyson Chandler.
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