Aujourd’hui consultant TV pour ESPN, George Karl est surtout le sixième coach le plus victorieux de l’histoire de la ligue avec 11 31 rencontres remportées. Encore vert (63 ans), il ne se satisfait plus du confort de la télévision, désireux de retrouver l’adrénaline des parquets. L’entraîneur passé par le Real Madrid fait donc à nouveau savoir qu’il ne serait pas contre une nouvelle opportunité.
« La salle me manque. Je veux coacher. Être consultant est une bonne manière pour moi de rester dans le jeu, autour de lui et d’en parler. Chaque matin, je me réveille et je dois étudier comme un coach, mais pour des raisons différentes, » explique t-il au New York Post.
Sa carrière d’entraîneur s’est achevée d’une manière pour le moins surprenante, viré sans ménagement par les Nuggets alors qu’il venait de recevoir la distinction de coach de l’année 2013. Ses regrets sont donc légitimes. Même s’il est toujours resté à la porte du titre NBA, que ce soit en tant que joueur ou coach, il a su mener l’une des équipes des Sonics les plus excitantes de l’histoire en finale NBA, avant que le Graal ne lui soit refusé par Michael Jordan. George Karl présente donc un historique de taille et son expertise pourrait aider bien des équipes.
« Aujourd’hui, je préfèrerais certainement attendre pour une équipe qui a une chance de retrouver le sommet. Mais je n’ai jamais vraiment tourné le dos à une proposition de contrat et je pense que quiconque fera appel à mes services aura l’opportunité de discuter avec moi. Je ne pense pas que la pire équipe de la ligue soit si loin de la meilleure, » analyse t-il.
Est-ce un appel aux Lakers ou aux Sixers ? À moins qu’implicitement, le coach ne fasse un appel du pied aux Nuggets, dans une sale posture après quatre matchs (déjà trois défaites) alors que l’équipe est au complet. Si Brian Shaw avait le bénéfice du doute l’an passé avec les blessures de ses joueurs, il lui faut désormais prouver qu’il a le niveau pour être un vrai coach dans la ligue.