Soupçonné de violences conjugales sur une ex-petite amie à la fin de la saison dernière, Dante Cunningham n’a pas vécu une intersaison très sereine et pour cause, l’intérieur a été arrêté à deux reprises alors qu’il était en position de signer le contrat le plus important de sa carrière. L’enquête policière a révélé qu’il avait été accusé à tort mais pour Dante Cunningham, le mal est fait.
« À ce stade, il ne s’agit que de justice et de laver mon nom, » explique t-il à la presse. « Cela ajoute clairement une marque indélébile à mon nom. Désormais, quand on me regarde, on se souvient de cette affaire. Il n’y a personne dehors qui a pris soin de dire que les accusations étaient fausses. »
Selon son agent, sans cette affaire, Dante Cunningham aurait pu obtenir un contrat de 4 millions de dollars par an, soit le double de ce qu’il touchait l’an passé. Pour le joueur, habitant d’un camping-car près de l’université de Penn State (par choix, et non par obligation), la pilule est forcément difficile à avaler. Selon lui, aucun club ne lui a formulé la moindre offre depuis ces évènements. Hué par les fans à la fin de la saison, persona non grata chez les dirigeants, l’ex-star de Villanova est déçue.
« Ils pensent que je suis méchant mais sérieusement, je suis quelqu’un de génial. Donnez moi une chance. J’en suis privé. Vous devez le comprendre. C’est désastreux, vraiment moche. Si je n’ai plus mon nom, que me reste t-il ? » questionne t-il.
Il faudra certainement un peu de temps pour qu’il puisse trouver preneur, une fois que les mémoires auront oublié cette triste affaire de moeurs. Mais avec tant de détermination, l’équipe qui l’engagera fera certainement une très bonne affaire.