Nico Batum et les Blazers plus forts que Boris Diaw et les Bobcats

Bel affrontement entre frenchies la nuit dernière puisque les Blazers de Nicolas Batum recevaient au Rose Garden les Bobcats de Boris Diaw. Les premiers avaient perdu leurs deux dernières rencontres à la maison, les seconds jouaient pour la cinquième fois à l’extérieur en sept jours : avant l’entre-deux, l’issue était indécise.
Mais il n’a pas fallu longtemps pour comprendre que ça allait être très dur pour les Bobcats de réaliser un exploit dans l’Oregon. A cause des titulaires, mais aussi de deux sacrés remplaçants : Rudy Fernandez et Nicolas Batum.

Le premier est une vraie pile électrique, chaud bouillant et il fait le show sous les panneaux, mais plante aussi en fin de premier quart-temps un des deux 3-pts qui donnent 10 points d’avance aux Blazers à la fin de cette période. Le second met un peu de temps, à partir de son entrée en jeu, pour trouver la mire, commence une collecte de rebonds pendant ce temps-là puis se chauffe progressivement jusqu’au quatrième quart-temps où il enchaîne paniers fluides, dunks et alley-oop. 15 points au final pour l’ancien manceau et surtout 9 rebonds, son record en carrière.

Les titulaires eux, avaient donné le ton avec un 10-2 marqué en 3 minutes et ont réussi pendant tout le match à reprendre une dizaine de points d’avance à chaque fois que les Bobcats recollaient légèrement au score, sous l’impulsion notamment de Stephen Jackson et Gerald Wallace, respectivement 23 pts et 17 pts / 10 rbds. Mais en face, même en l’absence de Brandon Roy (qui en a encore pour quelques temps) il y a un joli collectif avec 6 joueurs à 10 pts et plus. Après ses 52 pts contre Dallas, Andre Miller rentre dans le rang mais assure tout de même 10 pds. Et au final, Portland s’impose 98-79 sans grande difficulté. Boris Diaw ne fait pas d’étincelles avec 6 pts / 4 rbds / 4 pds mais aussi 5 balles perdues.

Pour finir, ce commentaire de Nate McMillan sur l’apport de Rudy et Nico Batum dans le jeu de transition, notamment grâce à l’énergie qu’ils apportent du banc :

« Oui, du coup le ballon arrive en poste sur LaMarcus Aldridge après 18 secondes au lieu de 10, 11 secondes habituellement et cela nous permet de prendre les intervalles, de profiter des espaces. Nous avons bien fait cela ce soir et du coup on a eu des paniers faciles. »

Et ensuite, à la question de savoir s’il allait maintenir encore longtemps Batum sur le banc, McMillan a ri, en disant qu’il était vrai que le frenchie faisait du super taf en ce moment. Le duel avec Martell Webster pour la 5e place sur le parquet peut reprendre.