Otto Porter d’espoir malgré la blessure de Bradley Beal

Tout juste prolongé par les Wizards qui ont activé leur option sur lui (et Bradley Beal), Otto Porter est à l’orée d’une saison fondamentale pour la suite de sa jeune carrière. Relativement discret, pour être poli, avec seulement 37 apparitions l’an passé après avoir été drafté en 3e position de la draft 2013, l’ancienne pépite de Georgetown est en passe de retrouver son basket. 

Comme le dit l’expression toute faite: à quelque chose malheur est bon ! Et pour Porter, la blessure de Bradley Beal pourrait être une bénédiction en termes de temps de jeu. Déjà vu à son avantage pendant la ligue d’été, l’ancien Hoya a retrouvé tout son talent et sa confiance et confirme ce regain en présaison avec des moyennes de 11 points et 4 rebonds en 23 minutes de jeu.

« J’ai vraiment l’impression d’être redevenu moi-même, ce que j’étais avant d’être drafté. » s’enthousiasme Otto dans le Washington Post. « Je suis prêt mentalement et physiquement. Maintenant, je me sens en bonne santé. Et puis, j’ai tellement appris la saison passée. J’ai vu et appris beaucoup et je sais que je peux attaquer maintenant. Mon objectif est d’être agressif… très agressif même et de prendre du plaisir. »

Un enfant de St Louis en remplace un autre !

Poste 3 classique, Porter peut néanmoins se décaler à l’arrière. De fait, avec John Wall à la baguette, le jeune Otto pourrait bénéficier des caviars qui finissent d’habitude dans les mains de Bradley Beal. Avec sa qualité de shoot et sa capacité à partir également en dribble vers le panier, Porter offre un profil intéressant, et ce d’autant plus avec sa taille (2m04).

Débutant la présaison avec un horrible 1/10 aux tirs, Porter a depuis réglé la mire. Mais ce petit problème de réglage est peut-être aussi dû à ses problèmes de vue. Otto va effectivement devoir porter des « goggles » à la Horace Grant (ou Amar’e Stoudemire) et ce n’est clairement pas de gaieté de coeur…

« J’en ai besoin pour voir, c’est la seule raison pour laquelle je les porte. Ce n’est pas pour le style du tout, c’est pour y voir clair. J’ai des problèmes de vision qui se sont aggravés. On travaille dessus » confie-t-il énigmatiquement au Washington Post.

Encore un peu tendre physiquement avec une carcasse bien frêle, Otto Porter a encore des difficultés à terminer ses actions après le contact des défenseurs. Privé de terrain pour sa saison rookie, le natif de St Louis devrait prendre sa revanche pour sa deuxième campagne en NBA. A lui de saisir sa chance… et remplacer un autre enfant de St Louis (Bradey Beal) dans le coeur des fans des Wizards !