Après avoir passé la majeure partie de sa carrière à Sacramento, Marcus Thornton est désormais un Celtic. Arrière-scoreur redoutable, le 43e choix de la draft 2009 n’a jamais vraiment été reconnu comme un des piliers de son poste, plutôt comme un joker de luxe, à sortir quand on manque un peu de folie.
Un sixième homme capable de tourner à 20 points par match
Les coups de folie, Marcus Thornton les connaît bien, lui qui, à deux reprises, scora 42 points, ses records en carrière, ou encore 36 contre… son club actuel, Boston, alors que Kevin Garnett, Paul Pierce et Ray Allen étaient encore dans la boutique.
« Je connais Marcus et son jeu depuis un moment, » racontait Danny Ainge hier. « Nous avons toujours eu beaucoup d’arrières, mais pas de ce type. Il est simplement devenu disponible et c’était une bonne opportunité pour nous. Il peut scorer en sortie de banc et nous allons pouvoir nous servir de cette expérience. »
Il peut aussi s’appuyer sur son passage à Brooklyn l’an passé, où il a côtoyé deux anciens Celtics avec Pierce et Garnett. L’arrière a particulièrement apprécié leur fréquentation, non sans une pointe de nostalgie.
« Brooklyn était sympa avec KG et Paul, ils étaient derrière moi tous les jours mais désormais, je suis à Boston. Cela aurait été génial de rester ensemble, ils savaient quoi faire pour gagner. Mais on doit passer à autre chose. Ils m’ont raconté beaucoup d’histoires sur Boston. Paul m’a raconté sa carrière ici et comment sont les fans. Ils t’aiment si tu joues avec ton coeur. Je suis impatient de voir ça par moi-même. Je suis prêt à jouer. »
Si Brad Stevens mettra sans aucun doute l’accent sur la défense, c’est aussi parce que les Celtics sont dénués d’un véritable leader offensif. Marcus Thornton a un coup à jouer, lui qui fit des saisons à 18 points et plus avec Sacramento. Boston aura besoin de ses points, et si personne ne l’attend, l’arrière assumera ses responsabilités.