Derek Fisher sait bien que tout le monde pense qu’il ne sera que le relais des instructions de Phil Jackson. Mais le jeune retraité, propulsé sur le banc de touche des Knicks, l’affirme : il ne veut pas se contenter d’un rôle de faire-valoir et compte bien développer son propre style de coaching.
« Les gens aiment faire des prévisions alors qu’on démarre une nouvelle aventure. Nous avons été coach et joueur avant, nous avons été amis. Mais c’est un environnement différent et il y a d’autres attentes pour chacun d’entre nous, dans nos rôles respectifs », explique l’ancien meneur. « Nous adorons tous les deux réussir. Nous allons travailler dur pour y arriver. Il va falloir placer des bornes dans notre relation mais, au bout du compte, Phil gère tout l’aspect sportif. Je travaille pour lui et la franchise ».
Un employé, donc, mais qui veut quand même imposer sa vision des choses.
« En même temps, je suis confiant dans le boulot que je peux faire pour nous aider à réussir sur le terrain. Je vais poser des questions. Je vais apprendre, je suis ouvert d’esprit. Je veux progresser chaque jour. Mais j’ai néanmoins toujours fait confiance à mon instinct et à mes convictions ».
Derek Fisher veut donc imposer son propre style. Même s’il a beaucoup joué sous les ordres du « Zen Master », pas question de devenir une pâle copie de l’homme aux 11 bagues de champion (en tant que coach).
« Je ne suis pas Phil Jackson, c’est certain », conclut donc Derek Fisher. « Je ne vais pas essayer de l’être ou prétendre que je le suis. J’ai évidemment beaucoup appris sur le basket et sur la vie en général en travaillant avec Phil pendant tant d’années. Il y aura évidemment des choses dont je vais m’inspirer. En même temps, j’ai appris de beaucoup d’autres coaches, beaucoup d’autres personnes, beaucoup d’autres leaders ».