Jeff Van Gundy ne voit pas son frère amener les Pistons en playoffs

Interrogé par la radio Sirius XM, Jeff Van Gundy, actuel consultant de NBC, a livré ses impressions sur le potentiel des Pistons, présidé et entrainé par son frère, Stan. Le moins que l’on puisse dire est que l’ancien coach des Knicks ne se fait guère d’illusions au sujet de l’avenir de Detroit.

« C’est la pire équipe des 5 dernières années, dans une conférence où les autres essayent de perdre »

« Écoutez, ils ont une longue reconstruction à accomplir. » commente t-il. « Je pense que Detroit a dû avoir le pire bilan à l’Est sur les cinq dernières années. Et c’est dur à imaginer quand on sait que beaucoup d’équipes de la conférence Est ont essayé de perdre des matchs durant ce laps de temps. Ce que je veux dire, c’est que c’est une reconstruction d’ampleur. C’est un projet lourd. Je pense qu’ils vont progresser, j’ignore en revanche si cela se transformera en victoires. »

L’ancien tacticien n’a pas sa langue dans sa poche ; il émet d’ailleurs beaucoup de doutes sur la capacité des big men à jouer ensemble.

« Je pense qu’ils vont progresser mais cela va beaucoup dépendre de la manière dont va jouer leur périmètre, comment leurs intérieurs vont se compléter. » poursuit-il. « Je doute que l’on voit très souvent l’expérience Josh Smith à l’aile. C’était leur cinq de départ l’an passé, avec Smith, Andre Drummond et Greg Monroe alignés. Je doute que l’on voit ça car je ne vois pas de spacing ou de place pour le tir extérieur sur le terrain. Je suis curieux de voir comment ils vont jouer. Selon moi, ils ont beaucoup à corriger et je suis certain qu’ils vont travailler dur là-dessus mais je ne vois pas comment ils pourraient aller en playoffs. »

Sincère, Jeff Van Gundy joue la carte de l’honnêteté au sujet de l’équipe de son frère. L’an passé, comme celle d’avant, les Pistons n’ont gagné que 29 victoires sur 82 matchs. Effectivement, le nouvel encadrement peut faire en sorte  d’améliorer ce bilan, néanmoins les playoffs sont loin d’être garantis, même dans une conférence plus faible que celle de l’Ouest.