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James Jones explique l’art du tir

nba_a_jones11_57649e choix de la draft 2003, James Jones a connu une carrière exemplaire en tant que role-player. Partout où il est passé, l’arrière-ailier a su s’imposer grâce à son bras, l’un des meilleurs de la ligue quand il s’agit de trouver les filets à longue distance. Arme fatale et recherchée, le tir est évidemment un élément indispensable de notre jeu. Le nouveau joueur de Cleveland explique au site officiel des Cavs comment il a forgé le sien.

« Je me réveille chaque jour avec l’idée que je suis bien, toujours. » explique t-il. J’essaye d’établir ma routine de manière à ce que je fasse la même chose chaque jour. Quand je marche jusqu’au stade, mon tout premier shoot, tel que je l’appelle, est le trois-points du sevrage. Et je le mets 90% du temps. Les 10% restants, je tire jusqu’à ce que ce que je le rentre, et une fois mis, je me sens bien. »

« Mon état d’esprit reste le même : si je tire, je vais le rentrer »

Selon le joueur, la notion de bien-être est une des plus importantes. Particulièrement intangible, elle est pour beaucoup dans la confiance du joueur, et donc dans sa réussite. James Jones explique à quel point cette discipline tient pour beaucoup à l’aspect psychologique.

« C’est plus un état d’esprit qu’autre chose. On sait qu’il est surtout question de nombres avec ce jeu. Je me conditionne toujours psychologiquement pour me convaincre que je vais tirer au-dessus de la moyenne. Certains jours, je serai à 7/7, d’autres à 1/7. Mais mon état d’esprit reste le même : à chaque fois que je le tire, je vais le rentrer. Pour jouer à ce niveau, il faut être excellent dans un domaine, et bon dans beaucoup d’autres. Et plus tu vas haut, plus tes capacités augmentent et tu deviens professionnel parmi les meilleurs joueurs de la planète, et tu comprends que tu t’es spécialisé dans un domaine. Tu ne peux pas être bon partout mais tu dois être excellent quelque part, car chaque joueur NBA l’est. Et pour moi, cela a toujours été le tir. Je pense que le tir est plus mental que physique, et ce qui te permet de faire une longue carrière en tant que shooteur. C’est ta capacité à rester concentré et à progresser, en maintenant la constance du tir quand ton corps vieillit et que tu ralentis peu à peu. Pour moi, c’est uniquement mental, j’ai toujours été un gars comme ça. J’ai rapidement pensé que naturellement, le tir serait la meilleure direction pour moi, si je voulais avoir une longue carrière. « 

En onze saisons, James Jones a pris plus de la moitié de ses tirs derrière la ligne à trois-points, soit 1592 pour une réussite de 40% en saison. Le vétéran est un des meilleurs de l’histoire dans cette discipline, et a en effet pu durer de cette manière, ce qui lui vaut aujourd’hui d’être double champion NBA. Il confie néanmoins que, même une fois acquis, le tir continue de se travailler quotidiennement, en raison de l’évolution du corps.

« Il faut toujours régler la mécanique. La base de mon tir est la même ; ma forme et tout le reste. Mais plus tu joues longtemps, plus tu dois l’ajuster. Tu ne pousses plus autant de poids, donc tu dois changer quelque chose. Tu ne cours plus aussi vite, donc tu chois changer quelque chose. Tu vieillis et te tasses donc ton côté gauche est plus bas que le droit, tu dois donc changer quelque chose. Je crois que la beauté de la longévité tient dans la compréhension que tu dois t’ajuster. Pas la base, mais tout ce qu’il y a à côté. »

« Shawn Marion a un tir unique, cela ne marcherait pas pour moi »

Cela explique aussi pourquoi le travail du tir est très personnel, et va être très différent d’un individu à un autre, de Stephen Curry à Shawn Marion. Pour James Jones, le cas de son futur coéquipier, au geste très baroque, le confirme.

« Le tir de Shawn Marion lui est propre. J’ai appris il y a longtemps, lors de ma première année dans la ligue, notamment en travaillant avec Reggie Miller que chaque joueur est unique, et il n’y a pas de forme universelle, de posture universelle, il n’y a pas une seule manière de tirer. Il faut comprendre qu’il y a énormément de facteurs : le geste, la longueur du bras, la taille de la hanche, la longueur des doigts. Toutes ces choses sont à prendre en compte dans la capacité du joueur à tirer. Maintenant, Shawn a un style vraiment très unique, mais cela va sans dire qu’il a été extrêmement efficace et que c’est l’un des meilleurs joueurs à avoir joué ce jeu. Si ça marche pour lui, tant mieux. Mais je sais que cela ne marchera pas pour moi. »

Vainqueur du concours de tirs à trois-points en 2011, James Jones n’a guère besoin de s’inspirer de Shawn Marion. Sa carrière parle pour lui. À 33 ans, il rejoint des Cavs où il jouera à nouveau le spécialiste longue distance. Il sera bien entouré puisque deux de ses coéquipiers ont également remporté le concours après lui, Kyrie Irving et Kevin Love. Avec de telles gâchettes, Cleveland sera l’une des équipes les mieux armées de la ligue dans ce domaine. Et Ray Allen n’est même pas encore arrivé…

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