Will Bynum veut guider les Pistons jusqu’aux playoffs

Physiquement, Will Bynum était déjà l’un des phénomènes les plus puissants de la ligue. À 31 ans, le meneur est un cube d’1m83 pour 84 kilos affichés sur la balance, majoritairement du muscle. 

Avec 8,7 points et 3,9 passes par match, le Piston a accompli l’une de ses meilleures saisons en sept ans passés dans la ligue, mais il est bien décidé à ne pas s’arrêter en si bon chemin. À l’approche de sa dernière saison de contrat avec Detroit, il a mis les bouchées double cet été.

« Je suis constamment sur le qui-vive. J’étais déjà comme ça avant, mais là, ça devient flippant. » confie t-il au site des Pistons.

Un régime sec, une préparation intensive

Comme d’autres joueurs NBA plus médiatisés, Will Bynum a en effet décidé de s’astreindre à un régime alimentaire plus équilibré. Le meneur remplaçant a décidé de prendre soin de lui, afin de démontrer l’éventail de ses possibilités. Adieu sucre, farine, lait ; bienvenue aux poulet, tilapia, saumon, fruits frais et légumes. Pour parfaire le tableau, il a passé son été à s’entrainer à Chicago, au point de limiter drastiquement ses plages de repos et de sommeil.

« Je suis réglé. Je m’entraine constamment puis, je retrouve ma famille. Je fais toujours quelque chose, à la maison ou en revenant à la salle durant la nuit. »

Il s’est ainsi entrainé trois à quatre fois… par jour, afin de se préparer à l’année prochaine et à son futur coach et président, Stan Van Gundy, qu’il apprécie déjà.

« Stan est direct avec moi et en retour, j’agis de la même façon. Je ne suis voué qu’au travail quand je suis ici. J’essaye d’être le premier dans n’importe quel secteur, » relate Bynum. « Chaque jour, je suis celui qui défie, maintient les gens motivés et j’essaye de devenir le mentor. Cela correspond à mon caractère car je suis toujours celui qui travaille le plus dur. Stan est pareil. C’est un bosseur. C’est un homme de terrain, j’ai appris beaucoup en peu de temps depuis qu’il est ici. »

« Je ne m’inquiète pas de la concurrence, juste des playoffs… »

Quant à la concurrence, notamment l’arrivée de D.J Augustin, elle n’inquiète en rien le meneur vétéran.

« Sérieusement, j’ai joué ici avec Allen Iverson, Chauncey Billups, Ben Gordon, Rodney Stuckey, Arron Afflalo et je suis toujours là. J’ai été en compétition avec d’autres, et je suis toujours ici. » insiste t-il. « Ça devrait en dire beaucoup sur moi. Je suis juste préoccupé par les playoffs et tirer le meilleur de chacun et nous améliorer chaque jour. « 

Avec 31 victoires, le club a encore beaucoup de marge pour s’améliorer et a largement les moyens de le faire. Will Bynum ne demande que ça, lui qui n’a connu qu’une seule campagne de post-saison, conclue en quatre matchs. C’était il y a cinq ans.