Klay Thompson, meilleur arrière de la NBA… selon son agent et son père

Tous ceux qui ont suivi la Coupe du Monde peuvent confirmer l’énorme impact de Klay Thompson sur Team USA. Si l’arrière a probablement été desservi par la présence de deux de ses coéquipiers dans le meilleur cinq, il aurait pu sans aucun doute prétendre au même honneur.

Par son adresse au tir et sa constance en défense, le Warrior s’est montré particulièrement efficace. Actuellement en négociation avec son club, il a désormais jusqu’ 31 octobre pour trouver un accord avec les Warriors sinon il sera restricted free-agent l’été prochain.

Son agent : « Je ne veux pas rendre Kobe fou mais Klay est le meilleur »

Ses prétentions salariales sont élevées : il souhaite le maximum et pour le moment, rien ne dit que Golden State est prêt à lui accorder. Évidemment, le rôle d’un agent est de jouer sur tous les leviers possibles pour faire monter les enchères et les médias en constituent un excellent. Auprès de USA Today, Bill Duffy ne mâche ainsi pas ses mots.

« Je ne veux en aucun cas rendre dingue Kobe Bryant, mais il y a quelques incertitudes au sujet de son état de forme. Je pense qu’à l’heure actuelle, Klay Thompson est le meilleur deuxième arrière, des deux côtés du terrain. Quand on regarde son éthique de travail, ce qu’il a accompli en gardant des meneurs régulièrement, je pense que c’est clair. »

Évidemment, cela ne plaira ni à Kobe Bryant ni à James Harden, un autre prétendant à ce titre, mais après tout, libre à eux de rétablir leur vérité sur le terrain.

Forcément, dans un tel débat, le père du joueur, également consultant, ne pouvait rester aphone.

« Cela fait deux ans que je dis que c’est le meilleur. » affirme l’ancien Laker. « Tout le monde sait qu’il peut marquer mais je lui ai toujours dit à quel point j’étais fier qu’il mette autant de passion à défendre qu’à marquer. »

Ce n’est certes pas l’objectivité qui va étouffer Bill Duffy et Mychal Thompson, mais dans une ligue où les arrières de bonne facture se font rares, leurs arguments se tiennent. C’est désormais à leur protégé de le prouver durablement sur le terrain.