Il n’y a pas eu de match. Alors qu’on attendait de voir quelle résistance la Serbie de Sasha Djordevic allait pouvoir offrir à l’équipe américaine, la réponse est apparue au bout de quelques minutes.
À la faveur d’un 15-0 initié par un Kyrie Irving de feu, les Américains ont fait la différence, sans jamais être rattrapés ou inquiétés. Perdus dans le rythme de Team USA et son adresse insolente de loin (15/30 à trois points), les Serbes ont sombré et finissent très, très loin (129-92).
La troupe de Mike Krzyzewski conserve donc son titre acquis en 2010. Sans superstar mais sans accroc.
Kyrie Irving en mode « Uncle Drew »
Milos Teodosic et les Serbes démarrent très bien le match, prenant les Américains qui ne ferment pas assez leur ligne de fond. La Serbie parvient à s’approcher tranquillement du cercle avec leur génial meneur à la baguette. Après quelques minutes, la Serbie est devant (15-7). Mais ça ne va pas durer.
Anthony Davis sur le banc à cause de deux fautes, DeMarcus Cousins fait son entrée et… cimente la défense. Quant à Kyrie Irving, il prend feu et enchaîne les réussites de loin ou après pénétration.
Team USA passe un 15-0 pour reprendre l’avantage et finir le premier quart-temps en tête (35-21).
Les Américains en démonstration à longue distance
Et ça continue dans le deuxième quart-temps, la Serbie n’arrivant pas à tenir le rythme d’une équipe américaine qui dégaine en première intention et rentre tout ! Face à ce déferlement de tirs de loin (11/16 !) et de réussite, la Serbie de Milos Teodosic semble assommée, noyée dans un rythme intenable.
L’écart grimpe sans cesse et il faut un tir au buzzer de Stefan Jovic, qui suit un flop de James Harden, pour que la Serbie rejoigne les vestiaires avec un peu moins de 30 points de retard (67-41).
Et la balade continue…
Pour que les Serbes puissent encore y croire, il faudrait un réveil dès le retour des vestiaires et une adresse américain en chute libre. Sauf que James Harden pénètre à l’envi et que ses coéquipiers se régalent toujours de loin. Le score gonfle encore et toujours, dépassant désormais les 30 points.
Les hommes de Coach K n’ont pas grand-chose à faire. S’ils défendent toujours dur, en attaque, ils font simplement tourner le ballon derrière la ligne à trois points avant de dégainer à la moindre ouverture.
Après 30 minutes de jeu, ils mènent de 38 points (105-67) et les Serbes subissent un vrai calvaire.
Une fin de match en roue libre
Evidemment, avec un tel écart à dix minutes de la fin, le dernier quart-temps est un très long « garbage time » qui permet aux remplaçants américains de briller, même si la Serbie ne réduit pas l’écart.
Celui-ci est néanmoins stabilisé (129-92) et Team USA finit donc cette Coupe du monde sans avoir jamais tremblé. Sans superstar et avec une Espagne au complet qui l’attendait à domicile, on lui promettait pourtant les pires difficultés. Finalement, ce ne fut absolument pas le cas.
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