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La Serbie peut-elle faire tomber Team USA ?

fariedToute l’Espagne attendait le duel face à Team USA en finale. La France a néanmoins empêché le scénario annoncé de se produire et c’est finalement la Serbie qui se présentera face aux Américains, à 21h (Canal+ Sport), après sa victoire en demi-finale face à la bande de Vincent Collet.

Archi-favoris, les hommes de Mike Krzyzewski peuvent-ils perdre face à la troupe de Milos Teodosic ? Ça parait compliqué mais les Bleus ont montré que rien n’était impossible dans cette compétition.

POURQUOI C’EST IMPOSSIBLE

Un rythme et une pression difficiles à soutenir

Ce n’est une surprise pour personne mais Stephen Curry, James Harden, Anthony Davis, Kenneth Faried et la troupe américaine jouent à un rythme effréné. Les Américains tentent de profiter de leurs qualités athlétiques et de leur profondeur de banc pour imposer un tempo qu’aucune autre équipe au monde ne peut soutenir. Pour lutter, il faut ralentir le jeu, jouer sur demi-terrain et « pourrir » le match.

C’est ce qu’avait très bien fait la Turquie, lors de la première mi-temps du match de poules. Les hommes d’Ergin Ataman avaient ainsi fait douter Team USA en coupant toutes les contre-attaques et en limitant les pertes de balle. Avant d’exploser, comme tout le monde, en deuxième mi-temps.

Team USA fait toujours la différence

En imposant un rythme inhabituel en compétition FIBA, les Américains font en effet souffrir leurs adversaires, qui ne disposent pas du même réservoir qu’eux sur le banc. Si certaines équipes peuvent ainsi rivaliser au niveau du cinq majeur, Team USA fait la différence avec ses remplaçants, qui ne font jamais baisser le rythme et la pression. Pour les autres équipes, c’est un facteur compliqué à contrer.

De plus, Anthony Davis, Kenneth Faried et les autres mobylettes américaines s’offrent énormément de deuxièmes chances. Faire face à un tel rythme, surtout lorsqu’on doit en plus défendre deux ou trois fois sur la même action, ça épuise forcément. Tant au niveau physique qu’au niveau mental.

Coach K a mis fin à l’arrogance américaine

De plus, Coach K se fait une mission de soigner tout symptôme d’arrogance. Dans les années 2000, l’équipe américaine était certaine de pouvoir s’imposer dans n’importe quelle compétition, simplement en réunissant quelques stars de la NBA. L’Argentine ou la Grèce leur ont prouvé qu’ils avaient tort et, depuis, ils sont beaucoup plus sérieux et humbles dans leur préparation.

« Je ne suis surpris par rien dans les compétitions internationales », confiait ainsi Mike Krzyzewski. « Il y a de très bonnes équipes. C’est pour ça que nous ne parlions pas de nos adversaires éventuels, parce que nous n’étions pas sûrs d’être toujours là. Nous pouvons perdre et les autres équipes peuvent perdre aussi parce qu’il y a de très bonnes équipes ».

Difficile désormais de prendre à revers cette équipe sur ce point, comme cela a pu être le cas dans le passé.

POURQUOI C’EST POSSIBLE

La Serbie n’a rien à perdre

Comme la France face à l’Espagne, la Serbie se retrouve dans la position de l’outsider. Tout le monde s’attend à ce que Team USA l’emporte et les hommes de Sasha Djordevic n’ont donc rien à perdre.

De toute façon, ils ne font aucun complexe.

« Je ne peux pas dire qu’on battra les Etats-Unis mais on va tout donner », expliquait Nenad Krstic. « Nous allons nous battre. Bien entendu, ce sera compliqué mais nous n’avons pas l’intention d’abandonner ».

Comme la France en quart de finale, la Serbie peut donc profiter de son statut d’outsider et se servir de la pression que les Américains ont, en tant que favoris, pour créer l’exploit. S’ils ralentissent le jeu et qu’ils entament le dernier quart-temps devant ou à portée, tout devient alors jouable.

Une équipe équilibrée

De plus, ils ont des armes à tous les postes. Avec Milos Teodosic, bien sûr, mais aussi Stefan Markovic, Bogdan Bogdanovic, Nemanja Bjelica, Nenad Krstic ou encore Miroslav Raduljica, la Serbie est totalement capable de tenir un gros rythme offensif. Face à Team USA, c’est essentiel.

De plus, Sasha Djordevic n’a pas de poste faible dans son groupe, lui qui dispose d’intérieurs capables de travailler poste bas, de shooteurs extérieurs mais également de joueurs capables d’attaquer le cercle.

Les Américains ne connaissent pas bien leur adversaire

On languit également de voir Milos Teodosic face à Kyrie Irving, Derrick Rose et Stephen Curry. Avec sa science du jeu, le meneur du CSKA Moscou peut faire mal aux jeunes meneurs US. Interrogé sur leur futur adversaire hier, ces derniers avaient d’ailleurs du mal à cerner ses qualités. Signe qu’ils le découvrent.

« En regardant les vidéos et en le voyant jouer, il a l’ait d’être un défi intéressant pour nous », tentait Kyrie Irving. « On va tous devoir faire attention à lui. Mais ils ont aussi d’autres très bon joueurs. Donc il faudra réussir un grand match d’équipe ».

Même réponse vague chez Anthony Davis.

« On doit se concentrer sur tous les joueurs », assurait l’intérieur de New Orleans. « Ils peuvent tous mettre des tirs donc il faut se concentrer sur tout le monde et pas seulement un ou deux joueurs ».

Reste désormais à savoir si l’expression « Impossible n’est pas français » a une version serbe.

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