Kim Tillie : « Ce sera difficile mais pas impossible »

Si Florent Piétrus est persuadé que ses Bleus peuvent battre l’Espagne chez elle, lors du quart de finale de la Coupe du monde qui aura lieu demain, son coéquipier Kim Tillie veut également croire à l’exploit.

Certes, l’Espagne est un monstre avec sa raquette NBA et ses pistoleros sur les lignes arrières… mais aucune équipe n’est imbattable. Surtout pas sur un match couperet !

« Nous devons faire ce que nous avons fait l’an passé. On n’a pas la même équipe que l’an passé et eux ont une meilleure équipe, donc ce sera difficile mais ce n’est pas impossible, » affirme Kim Tillie sur le site de l’ACB. « Nous pouvons créer la surprise parce qu’ils pensent certainement que ça va être une partie facile. Nous sommes prêts pour nous venger. »

« On doit ralentir le match au maximum »

Après la lourde défaite contre les Ibères en poule, les Bleus savent sur quels points travailler avant le quart de demain. Pour l’ailier fort tricolore, qui joue en Espagne et connait donc bien ses futurs adversaires, il s’agira essentiellement de contrôler le tempo et ralentir la folie du jeu espagnol.

« On sait qu’on doit arrêter leur jeu rapide. Ils mettent beaucoup de points en contre-attaque et sortent rapidement le ballon après le rebond. On doit stopper ça et revenir rapidement en défense pour s’opposer à leur secteur intérieur et les frères Gasol. On sait qu’on a moins de poids qu’eux à l’intérieur mais si on arrive à ralentir le rythme du match, avec 24 secondes sur chaque possession, on aura une chance. Si on veut espérer gagner, on doit respecter les directives du coach et réaliser un match parfait sur 40 minutes. »

Comme l’a dit Vincent Collet en conférence de presse ce matin, ce match face au rival espagnol sans certains joueurs cadres est « le challenge ultime » mais il faut y croire. Pau Gasol ne semble pas être au maximum de ses capacités, son frère Marc vient tout juste d’être papa et Serge Ibaka craint Boris Diaw comme la peste.

À l’instar de la Russie qui avait réalisé le hold up parfait en finale de l’Euro espagnol, en 2007, la troupe tricolore peut faire trembler l’ogre ibérique si elle arrive à rester dans sa roue jusque dans les ultimes hectomètres. À ce moment-là, de fait, tout sera possible.