France – Egypte : le grand écart pour les Bleus

Le sas de décompression n’a jamais été la pièce préférée des Bleus. Lors des Jeux olympiques de 2012, on se souvient ainsi que la France avait frôlé la correction face à la Tunisie, après avoir pourtant battu l’Argentine et la Lituanie.

Après sa belle victoire face à la Serbie, les hommes de Vincent Collet devaient donc se montrer appliqués pour ne pas se faire de frayeurs inutiles et reposer leurs cadres en vue des batailles futures. C’est ce qu’ils ont fait, avec la manière, en disposant tranquillement (94-55) de l’Egypte. Un écart de 39 points qui est d’ailleurs un record pour les Bleus lors d’un championnat du monde, et qui leur permet quasiment de valider leur billet pour les 1/8e de finale.

Des Bleus appliqués d’entrée de match

Vincent Collet a misé sur la continuité en reconduisant son cinq majeur habituel. Pas question de prendre cette équipe égyptienne à la légère, la France ayant connu trop de mauvaises surprises dans le passé pour se le permettre. Nicolas Batum donne donc le ton en défense et en attaque.

À la fin du premier quart-temps, la France mène (23-15) même si Vincent Collet se prend la tête à deux mains après quelques oublis défensifs qui ouvrent des espaces pour les artilleurs du Nil. L’entraîneur appelle dans la foulée Rudy Gobert pour le recadrer et les tricolores repartent de l’avant.

Antoine Diot et Charles Kahudi enchaînent les réussites de loin (6/9 pour la France à la mi-temps dans l’exercice) et les Bleus font l’écart derrière un jeu volontairement collectif (17 passes sur 19 paniers à la pause). Evan Fournier en profite pour inscrire son premier panier de la compétition et la France finit la mi-temps avec une solide avance (49-26). Solides et sérieux, les Bleus sont là.

La France gère et repose ses cadres

Toujours sérieux au retour des vestiaires, les hommes de Vincent Collet augmentent petit à petit l’écart face à des Egyptiens n’arrivent pas à marquer durant de longues minutes. Nicolas Batum profite lui des interceptions hautes pour faire le spectacle en contre-attaque, à coups de dunks élégants.

À la fin du troisième quart-temps, les Bleus ont désormais 32 points d’avance (68-36) et semblent bien partis pour battre leur record dans le domaine, au moins au championnat du monde.

Vincent Collet peut donc se passer de Boris Diaw (huit minutes de jeu) durant le quatrième quart-temps et utiliser ses remplaçants, qui font encore grimper le score. Appliquées et sérieux, les Bleus contrôlent le match et s’offre une victoire tranquille (94-55) avant leur jour de repos. Rendez-vous désormais mercredi, face à l’Espagne, pour un duel qui sent toujours la poudre.

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