Strasbourgeois la saison passée, David Andersen est un monstre sacré du basket européen. L’Australien a connu ses heures de gloire au CSKA Moscou, non sans avoir fait le bonheur du Kinder Bologne et Siena auparavant.
Trois fois vainqueur de l’Euroleague, membre de l’équipe type de la compétition en 2005, le pivot présente un palmarès impressionnant. Néanmoins, il n’a pas connu la même réussite outre-Atlantique, où il est arrivé sur le tard (à 29 ans).
L’Europe, la Chine ou la NBA ?
Avec 4,9 points et 2,8 rebonds par match en deux saisons, partagées entre Houston, Toronto et la Nouvelle-Orléans, Andersen n’a pas vraiment marqué la ligue de son empreinte. Néanmoins, il aimerait y revenir avant de conclure sa carrière.
« J’ai eu quelques offres mais j’ai dit à mon agent que je me concentrais avant tout sur la Coupe du Monde afin d’aider à faire quelque chose d’unique, et ensuite je déciderai de la suite à donner. » relate le pivot de 34 ans au Sydney Morning Herald. « Cela pourrait être en Europe. Si possible, aux États-Unis mais cela pourrait être partout, même en Chine, c’est pourquoi je laisse mes options ouvertes et mes agents faire le travail pendant que la Coupe du monde se déroule. »
Toujours courtisé par la SIG de Vincent Collet, la France ne semble donc pas être la première des priorités pour le pivot aussie. Quant à la Coupe du Monde, le vétéran de la sélection est persuadé que sa nation a des chances de briller.
« Nous avons un bon équilibre et les autres équipes auront des difficultés à défendre sur nous car ils ne savent pas d’où le danger peut provenir. » poursuit-il. « La Coupe du monde, c’est la crème de la crème, on peut perdre contre n’importe qui, il faut donc se tenir prêt constamment et je pense que nous le sommes. »
La sélection australienne devra ainsi passer sur le corps de la Slovénie, la Lituanie, l’Angola, le Mexique et la Corée du Sud afin d’aller plus loin dans la compétition.