Après avoir annoncé les seize finalistes en mesure de finir dans la sélection américaine pour la Coupe du Monde, Mike Krzyzewski a fait l’état des lieux de ce camp de Las Vegas.
« Les joueurs vont honorer Paul George »
Le coach de Duke a connu quelques obstacles depuis le début de la préparation : les défections successives de LaMarcus Aldridge, Kevin Love et Blake Griffin et surtout, la blessure de Paul George. C’est d’abord vers ce dernier que ses pensées allaient, hier. Selon lui, la star d’Indiana était destinée à être titulaire grâce à ses capacités défensives et sa polyvalence.
« Les gars n’auront pas besoin de motivation. » a t-il déclaré à la presse. « Je pense qu’ils vont se tenir prêts et qu’ils vont faire quelque chose pour rendre hommage à Paul. Ils sont prêts à y aller. Évidemment, ils se sentent très mal pour Paul. Il fait partie de notre groupe, de notre fraternité. »
Derrick Rose sur un nuage
Team USA doit désormais aller de l’avant, l’objectif médaille d’or en ligne de mire. Malgré les différents forfaits, le groupe reste le plus talentueux du mondial et le sélectionneur peut désormais s’appuyer sur une recrue de choix : Derrick Rose.
« Derrick a été sensationnel toute la semaine. » s’est-il exclamé. « Chaque jour, il l’a montré en étant aussi fort et décisif qu’il l’était avant. Il a vraiment créé une bouffée d’euphorie dans l’équipe. On était tous inquiet de voir où il en était. Et où il en est, c’est très très fort. Nous sommes excités et très heureux pour lui. Je pense qu’il est exceptionnel dans tous les sens du terme. Il a tout fait correctement. Dès le premier échange défensif du camp, il était sur l’attaquant, en bougeant ses jambes, en l’agressant. »
Les meneurs sont nombreux à être restés parmi les finalistes avec Kyrie Irving, Damian Lillard et Stephen Curry, en supplément de Rose mais ils ne feront pas tous le pli, même si le coach compte sur leur polyvalence.
« Nous sommes très denses avec beaucoup de talents incroyables sur les postes 1 et 2 », a poursuivi Krzyzewski. « Les gars doivent s’attendre à jouer sur deux positions. Mais nous n’allons pas tous pouvoir les garder. »
« Chicago, notre maison… »
Prochaine étape : Chicago, où la sélection affrontera le Brésil le 16 août prochain.
« Nous allons jouer à trois kilomètres d’où j’ai grandi. » a relaté le tacticien. « Quel honneur pour moi d’y emmener l’équipe nationale et de coacher au United Center. C’est un retour à la maison pour Anthony Davis, Derrick Rose ainsi que Jerry Colangelo. Chicago est notre maison. »
Que Team USA en profite car dans quelques semaines, l’air de l’Espagne ne sera pas aussi amical que celui de Windy City.