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Phoenix Suns : les secrets du meilleur staff médical de la NBA

Les papys des SunsLes prouesses réalisées par le staff médical des Suns sont loin d’être secrètes. C’est notamment lui qui a pu relancer la carrière de Grant Hill.

Après n’avoir joué que 200 matchs lors des sept saisons précédant son arrivée à Phoenix, l’ex-star de Duke se requinque et enchaîne les saisons à plus de 70 matchs. Il jouera même une saison entière lors de sa seconde année à l’âge de 36 ans. Après une année plus difficile mais solide statistiquement en 2012 (49 matchs joués), il part aux Clippers et son corps ne suit plus (29 matchs).

Des résultats plus que probants

L’histoire de l’ancien gendre idéal de l’Amérique aurait pu rester un cas isolé mais Shaquille O’Neal et Steve Nash ont également profité des bienfaits de ces préparateurs.

De la même manière, O’Neal s’est relancé à son arrivée dans l’Arizona. Après quelques mois passés avec l’équipe, l’Hippopo-Shaq retrouve les joies du All-Star Game et des All-NBA Teams lors de sa seconde saison en 2009. Avec 17,8 points et 8,4 rebonds par match, il réalise sa meilleure campagne offensive depuis 2006. Plus surprenant, à 36 ans, le colosse joue 75 matchs, soit son plus gros total depuis l’année 2000.

Quant à Steve Nash, il n’a manqué que 37 matchs en huit saisons avec les Suns. C’est moins que lors de ses deux dernières campagnes avec les Lakers (99 matchs manqués). Contrairement aux idées reçues, Phoenix ressemble plus à une cure de jouvence qu’à une maison de retraite.

Un travail de prévention quotidien

C’est simple: le staff des Suns est loué par tous ceux qui ont pu profiter de ses soins.

Il y a deux ans, Channing Frye ne tarissait pas d’éloges à son sujet.

« Ce sont des génies », disait-il à l’époque. « Ils savent exactement où se situe le problème. C’est fou d’être aussi pointu. C’est de loin le meilleur corps médical. Demandez à tous ceux qui ont joué ici. C’est la vérité. »

En 2012, Michael Redd achève sa carrière à Phoenix. Ses dernières années furent pourries par les blessures (61 matchs joués entre 2008 et 2011). Il part dans l’Arizona pour un baroud d’honneur. Il joue 51 matchs alors que tout le monde le pensait fini pour le basket.

« J’ai constaté des changements dès mon arrivée. Ils ont été incroyables. » raconte t-il. « Ils m’ont dit des choses sur mon corps que je n’avais jamais entendu durant ma carrière. Ils ont une équipe vraiment unique là-bas. »

Il suffit de voir les parcours des joueurs, une fois partis de Phoenix, pour s’interroger sur la nature du travail effectué par les préparateurs des Suns.

Ces derniers sont certainement parmi les plus zélés de la ligue. Ainsi, ils effectuent des batteries de tests environ quatre fois par semaine, et si possible, quotidiennement.

Le but principal de ces exercices est de définir les problèmes d’équilibre des joueurs, très souvent à l’origine de phénomènes de compensation plus dramatiques par la suite. Selon Aaron Nelson, tête pensante des préparateurs, 80% des problèmes du dos et des articulations peuvent être éliminés en contrôlant bien la position du fémur.

Un staff d’élite

Ce dernier sait de quoi il parle. Le spécialiste a été élu NBA Athletic Trainer de l’année 2009. Il est l’un des piliers d’une équipe d’élite, également reconnue par le travail de son protégé, Mike Elliott, tout juste récompensé par le titre de NBA Strength and Conditioning Coach of the Year. Pour apporter une expertise médicale plus poussée, les deux hommes se tournent vers Tom Carter, médecin reconnu dans le pays entier en matière d’arthroscopie, de chirurgie orthopédique et de médecine du sport.

Selon Aaron Nelson, la présence quotidienne de cette équipe évite beaucoup de frayeurs au club.

« Nous sommes autour des joueurs sept jours sur sept », raconte t-il à l’Arizona Central. « Durant les jours off, on vient quand même les soigner. Nous sommes très proches d’eux, il ne s’agit pas que de l’aspect physique mais il y a aussi une part d’approche mentale et émotionnelle. Nous faisons énormément de préventions contre les tendinites, les douleurs aux dos, les entorses. Je pense que la part de matchs perdus à cause des blessures est vraiment basse. Maintenant, on ne peut rien faire contre un joueur qui se romprait le tendon d’Achille ou quelque chose de ce genre. »

Cette saison, sept joueurs des Suns ont joué 75 matchs et plus. À titre de comparaison, il n’y en a eu que deux aux Lakers, trois aux Clippers ou encore trois au Heat.

Avec de tels résultats, Jeff Hornacek a pu travailler dans la sérénité et construire un groupe bien plus solide qu’attendu. Cette approche devrait perdurer puisque la direction a annoncé le renouvellement pour plusieurs années de ses préparateurs vedettes. Le club en a fait une affaire personnelle: ces Suns là ne sont pas sur le marché des transferts. Les résultats lui donnent raison.

LES CONSEILS DU STAFF POUR PREPARER UN MATCH

[videopub https://www.youtube.com/watch?v=-RDItaGwN14]

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