Comme chaque années, la Draft nous a livré son lot de surprises et de déceptions. Quels sont les joueurs qui ont fait un grand bond en avant ou que l’on n’attendait même pas dans les soixante choix, et quels sont ceux qui au contraire ont dû prendre leur mal en patience en attendant d’être choisi… Petit tour d’horizon des gagnants et des perdants de la Draft.
Les surprises
Joel Embiid : attendu comme 1er choix avant sa blessure, il était retombé aux alentours de la 5-6e place dans les pronostics. Mais le pivot de Kansas est finalement resté sur le podium et rejoint les Sixers. Il formera une paire d’intérieurs pour le moins intéressante avec Nerlens Noel si tous les deux ne squattent plus l’infirmerie.
Adreian Payne : il aurait pu tomber dix places plus bas sans que personne ne vienne crier au scandale. Adreian Payne est monté au 15e rang et renforce considérablement la raquette des Hawks. Un joueur au grand coeur qui a travaillé dur pendant ses quatre saisons passées à Michigan State. Le coéquipier idéal.
Bruno Caboclo : l’inconnu de la Draft. Le « Kevin Durant » du Brésil selon les rares personnes qui l’ont vu jouer. Une trouvaille de Masai Ujiri ou un futur bust ? Le temps nous le dira…
Mitch McGary : révélation de la March Madness en 2013, Mitch McGary reste sur une année noire. Il a manqué la quasi totalité de la saison NCAA avec Michigan avant d’être suspendu pour consommation de marijuana. Attendu au 2e tour, il a été pris dès le 21e choix par le Thunder. Embouteillage dans la raquette à OKC avec Kendrick Perkins et Steven Adams.
Josh Huestis : au mieux au second tour, plus logiquement non-drafté, Josh Huestis est la deuxième surprise du chef du Thunder. Il n’était qu’un role player à Stanford, derrière Chasson Randle et Dwight Powell. Direction la D-League ?
Les déçus
Noah Vonleh : On l’attendait avant Aaron Gordon et Julius Randle, mais l’intérieur formé à Indiana n’a finalement été pris qu’en 9e position. Auteur d’une excellente saison malgré les mauvais résultats des Hoosiers, il sera un solide renfort pour les Hornets et pourrait remplacer Josh McRoberts poste pour poste. Son duo avec Al Jefferson est parfaitement complémentaire.
Gary Harris : attendu aux alentours de la 10e place, Gary Harris n’a finalement été choisi qu’en 19e place par les Bulls (transféré à Denver dans la foulée). Avec Arron Afflalo, il formera le nouveau duo d’extérieurs des Nuggets. Un très bon choix à ce niveau de la Draft.
Kyle Anderson : le prodige d’UCLA est sans doute le joueur le plus complet de la promotion mais n’a pas vraiment de poste, ce qui a pu refroidir quelques franchises. Avec les Spurs, il tombe dans une franchise parfaite pour son style de jeu. Un mal pour un bien.
Cleanthony Early : leader de Wichita State depuis deux ans, Early était attendu en fin de premier tour, mais il a échoué aux New York Knicks en 34e position. Joueur d’expérience, il ne possède pas une grande marge de progression mais pourra apporter son écot dès cette année.
Glenn Robinson III : là aussi, un joueur qui était attendu au premier tour. Le fils du « Big Dog » de Milwaukee a livré deux bonnes saisons à Michigan mais n’a pas vraiment progressé cette année. Il aura sa chance à Minnesota.
Jordan Clarkson : la chute. Attendu aux alentours de la 25e place, il est descendu jusqu’à la 46e place et a été envoyé par les Washington Wizards aux Los Angeles Lakers. Une option supplémentaire à la mène derrière Steve Nash et Kendall Marshall.