Draft 2014 : la fiche d'Adreian Payne (Michigan State) • Basket USA

Homme au grand coeur, Adreian Payne a marqué les esprits cette année par son amitié avec la petite Lacey, une fillette de 8 ans atteinte d’un cancer. Elle est décédée quelques jours après le concours de dunk qu’elle a suivi au premier rang. Payne marche à l’émotion mais peut aussi être un véritable tueur sur le terrain. A surveiller en fin de premier tour.

Sa saison

Adreian Payne a continué sa progression lors de la dernière année de son cursus en devenant l’un des hommes clés de Tom Izzo dans le dispositif de Michigan State. Très bon pendant la saison régulière, il a réalisé quelques coups d’éclats comme face à Virginia Tech (29 points, 10 rebonds) ou Texas (33 points, 9 rebonds) en matchs hors-conférence avant de se blesser au pied droit. Il a ainsi manqué pratiquement tout le mois de janvier mais est revenu en forme pour la fin de la saison de la Big Ten, sans non plus trop forcer en prévision des échéances de fin de saison. Très solide en demi-finale puis en finale du tournoi de la conférence (18 points lors des deux matchs), il a été l’un des artisans du sacre des Spartans. Payne a littéralement exploser les compteurs lors de la March Madness en inscrivant 41 points face à Delaware avec un parfait 17 sur 17 aux lancers-francs et il a été très régulier jusqu’à l’élimination de son équipe en Elite 8 face à UConn. On l’a en suite vu au concours de dunks de la NCAA lors du Final Four où, sans gagner, il a réalisé les plus beaux dunks de la soirée sous les yeux de la petite Lacey Holsworth.

Notre avis

Intérieur très technique, ses qualités sont essentiellement offensives où il est probablement l’intérieur le plus doué de la promotion. Excellent shooteur à 3-points (42,3%), il est capable de prendre un match à son compte aussi bien sous le cercle qu’en périphérie, et possède une intelligence de jeu assez rare pour un « big ». En défense en revanche, il est beaucoup plus quelconque. Ni mauvais, ni étincellant, il fait le métier mais ne sera pas un défenseur hors-pair en NBA. Autre bémol pour les scouts, son âge. En effet, Payne file déjà sur ses 24 ans. A titre de comparaison, il a un an de plus que Kyrie Irving, qui a déjà trois saisons NBA dans les jambes.