Matchs
NBA hier
Matchs
hier
DET113
NYK116
LAC111
DEN105
Pariez en ligne avec Unibet
  • GOL1.45HOU2.72Pariez
  • DEN1.92LA 1.85Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Interview Brittney Griner : « J’aimerais jouer en Europe »

Brittney Griner (14,6 points, 8,7 rebonds, 3,4 contres) est l’une des nouvelles stars de la WNBA. Arrivée au sein de la ligue l’an passé après une carrière universitaire hors-norme avec Baylor, elle a effectuée un départ en trombe avant de se blesser au genou et a manqué le All-Star Game. Pour sa deuxième année, elle a placé la barre très haut, aussi bien sur le plan individuel que collectif. Nous l’avons rencontré lors de son passage à Washington où elle a conduit Phoenix à la victoire avec 20 points et 6 rebonds.

Brittney, votre jeu défensif est déjà l’un des meilleurs de toute la WNBA (meilleure contreuse du championnat l’an passé et cette année). Quelle est selon vous votre marge de progression en attaque ?

C’est vrai que la défense est le gros point fort de mon jeu et c’est ce que je préfère sur le terrain. Rien ne me rend plus heureuse que de contrer un tir. Mais c’est sûr que je dois encore m’améliorer en attaque. Mon jeu au poste est loin d’être parfait et parfois je me précipite en peu trop quand je reçois la balle sous le panier. Il y a des erreurs que je ne dois plus faire si je veux vraiment devenir l’une des meilleures joueuses du championnat. Mais avec Diana Taurasi et Candice Dupree dans l’équipe, je n’ai pas vraiment besoin de forcer en attaque. Diana est l’une des joueuses les plus impressionnantes que j’ai pu voir sur un terrain et elle est notre leader. J’ai aussi beaucoup travaillé mes lancers-francs et pour l’instant , le travail porte ses fruits (de 73 à 80%, ndlr).

En parlant de Diana, elle semble toujours aussi fringante malgré dix saisons dans les jambes en WNBA et en Europe.

Elle est notre général sur le terrain. Diana est vraiment un second coach et elle m’aide beaucoup dans ma progression. J’écoute ses conseils avec beaucoup d’attention et elle a vraiment marqué l’histoire de la ligue et du basket féminin en général.

Vous êtes arrivée en WNBA avec l’étiquette de future star et tous vos matchs ont été scrutés. Cette pression est-elle retombée aujourd’hui ?

Un petit peu oui. L’an passée, partout où l’on jouais, j’étais obligée d’aller en salle de presse parce que les demandes d’interview étaient trop nombreuses. J’étais habituée aux caméras à Baylor mais pas à ce point. Ce n’étais pas toujours facile à gérer et de supporter cette pression mais c’est comme ça et il faut vivre avec. Mon style de jeu très athlétique (Griner a égalé le record de dunk en carrière en WNBA… dès son premier match, ndlr) attirait l’attention et c’est très bien mais ça gène parfois la préparation. Cette saison, c’est un peu plus calme.

L’an dernier, vous avez échoué en finale de conférence. Quelle est votre objectif cette année ?

Le titre, ni plus ni moins. Notre effectif est taillé pour aller loin et notre préparation s’est très bien passée. Nous effectuons un très bon début de saison et voulons garder ce rythme pour nous détacher assez rapidement dans la Conférence Ouest où l’on retrouve la plupart des favoris. Nous avons les moyens d’atteindre cet objectif si nous restons en bonne santé, c’est une certitude.

Un mot sur votre expérience en Chine ?

Ma saison avec Zhejiang a été pour le moins intéressante. Il y a eu des hauts et bas parce que cela a été un ajustement difficile sur le plan culturel. J’ai du changer mon mode de vie du tout au tout en arrivant en Chine. Sur le plan du basket, je pense que j’ai progressé même si le niveau de jeu n’est pas aussi élevé qu’en WNBA. Au final, cela a été une expérience intéressante et enrichissante. J’ai gardé beaucoup de bons souvenirs mais ce n’est pas pour tout le monde…

Envisagez-vous de venir jouer en Europe et pourquoi pas en France dans le futur ?

Oui, très certainement. Le jeu est d’un excellent niveau en Europe et les filles sont ravies de pouvoir passer quelques mois de l’année en Europe. J’ai manqué les Jeux Olympiques de Londres sur blessure et je rêve de pouvoir visiter les grandes villes européennes. Est-ce que vous avez une équipe à Paris ?

Pas au plus haut niveau…

Dommage… Mais jouer en Europe est quelque chose que je voudrais faire dans les années à venir. Chaque chose en son temps, toute mon énergie est tournée vers Phoenix pour le moment.

Propos recueillis à Washington.

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités

Commentaires
Forum (et HS)  |   +  |   Règles et contenus illicites  |   0 commentaire Afficher les commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *