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Draft : équipe par équipe, les plus gros flops de ces dix dernières années

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Depuis dix ans, les trente franchises NBA ont eu l’occasion de collectionner les choix de Draft, puisque pas moins de 600 joueurs ont été appelés par David Stern ou Adam Silver lors du grand soir. Si certains joueurs sont devenus les nouvelles stars de la ligue, d’autres n’ont malheureusement pas réussi à s’imposer en NBA. Voici la liste des plus gros « busts » par équipe, sachant que l’on attend évidemment plus d’un joueur choisi dans le Top 3 de la Draft que d’un prospect sélectionné en fin de premier tour. Le terme de flop est en lui-même difficile à définir et certains noms listés ci-dessous n’ont simplement pas eu de chance. D’autres enfin ont réussi à percer… grâce à un transfert et doivent se réjouir d’avoir pu exprimer leur talent ailleurs que dans la franchise qui les a drafté.

Il faut également noter que certaines franchises ont collectionné les « Lottery Picks » et que d’autres n’ont eu de rares choix élevés. Il a parfois été difficile de retenir un joueur en particulier, soit parce que l’équipe a multiplié les erreurs de casting, soit parce qu’à l’inverse, aucun joueur n’a été un flop magistral. Cette liste est évidemment subjectif et ouverte à débat. Mais une chose est sûre : la moitié des joueurs choisis ne sont à ce jour plus en NBA et une bonne partie de l’autre moitié est dans une situation difficile…

Atlanta Hawks: Shelden Williams (5e, 2006) • 361 matchs, 4,5 points, 4,3 rebonds

En playoffs pendant la majeure partie de ces dix dernière années, les Atlanta Hawks n’ont pas eu beaucoup de « Lottery Picks ». Il faut remonter à 2006 pour trouver un choix qui s’est avéré malheureux, celui de Shelden Williams. Formé à Duke, Williams n’a jamais rien montré en NBA et est rapidement passé du statut de future star à celui de « bench warmer ». Pendant sa première saison, il tourne à 5,5 points et 5,4 rebonds mais ne pèse pas sur le jeu. Il est envoyé à Sacramento dès l’année suivant dans le cadre du trade de Mike Bibby. Il devient alors un grand voyageur, passant d’équipe en équipe (sept franchises différentes) avant de quitter la ligue en 2012 pour rejoindre la France (Chalon) puis la Chine.

Boston Celtics: Gerald Green (18e, 2006) • 354 matchs, 9,8 points, 2,5 rebonds

Attendu dans le Top 5 de la Draft avant des workouts décevants, Gerald Green a finalement échoué à Boston avec le 18e choix de la Draft 2006. Bourré de talent mais pas prêt pour la NBA, l’explosif ailier prouve qu’il peut faire spectacle mais ne parvient pas à intégrer la rotation de son équipe. En progrès la saison suivante, il est envoyé à Minnesota dans le cadre du transfert de Kevin Garnett et connait alors une période très difficile. Peu utilisé par les Timberwolves, ces derniers se débarassent de lui et l’envoient à Houston où il est coupé dans la foulée. Il rejoint Dallas en 2008 mais son passage ne lui permet pas de relancer sa carrière. Le prodige est hors de la NBA dès 2009. Il part en Russie et en Chine avant de revenir aux Etats-Unis, en D-League. Son jeu a mûri et il effectue un retour remarqué chez les Nets (12,9 points) avant de passer par Indiana l’an dernier, et enfin Phoenix cette saison où il a joué le meilleur basket de sa carrière (15,8 points). Il lui aura fallu près de dix ans pour enfin lancer sa carrière.

Brooklyn Nets: Sean Williams (17e, 2007) • 137 matchs, 4,2 points, 3,4 rebonds

Après une saison de rookie plutôt prometteuse (5,6 points, 4,4 rebonds), Sean Williams n’a jamais pu confirmer. Laissé sur le banc pendant la majeure partie de la saison suivante, il connait alors des ennuis avec la justice pour diverses infractions, ce qui n’arrange pas son cas avec les Nets. Coupé en janvier 2010, Williams alterne passages en D-League et à l’étranger (Chine, Israel, Porto Rico) et est appelé par Dallas et Boston en 2012 pour des contrats de dix jours, contrats qui seront sans suite. Il joue aujourd’hui en Turquie.

Charlotte Hornets: Adam Morrison (3e, 2006) • 161 matchs, 7,5 points, 2,1 rebonds

Adams Morrison est un double champion NBA. Ces deux bagues sont pratiquement son seul fait d’arme. Meilleur marqueur de NCAA en 2006 avec Gonzaga, il est choisi en 3e position par les Bobcats et Michael Jordan en 2006. Malgré un temps de jeu conséquent, son impact est limité lors de sa saison de rookie en raison d’une adresse catastrophique. Ses 11,7 points de moyenne lui permettent cependant d’être élu au sein de la All-Rookie 2nd Team. L’année suivante, il est victime d’une rupture des ligaments du genou lors d’un match de pré-saison et manque toute la campagne. De retour en 2008-2009, il n’est plus le même joueur. Déjà moyen en pleine possession de ses moyens, il n’est plus que l’ombre du joueur qu’il a été en NCAA. Passé aux Lakers, il remporte donc deux titres en ne jouant que 41 matchs (playoffs inclus). Laissé libre, il tente sa chance en Europe, Au Red Star Belgrade et y joue plutôt bien (15,5 points) mais n’a plus rejoué depuis 2012 et son passage à Portland lors du training camp.

Chicago Bulls: Marquis Teague (29e, 2012) • 88 matchs, 2,3 points, 1,4 passe décisive

On peut avoir tout le talent du monde, quand on n’est pas prêt à jouer en NBA, cela se paye cash. Champion NCAA avec Kentucky aux côtés d’Anthony Davis, Marquis Teague a voulu surfer sur la vague du succès en rejoignant la NBA après une seule saison universitaire dans les jambes. Malheureusement pour lui, son jeu n’était pas suffisamment aguérri pour se faire une place chez les Bulls, même après la blessure de Derrick Rose. Ces derniers ont finalement laissé tomber en l’envoyant à Brooklyn en janiver dernier. Malgré ce changement d’air, Teague n’a pas vraiment fait mieux. Un beau gâchis…

Cleveland Cavaliers: Anthony Bennett (1er, 2013) • 52 matchs, 4,2 points, 3,0 rebonds

S’il est vrai que juger un joueur après une seule saison peut sembler quelque peu hâtif, il faut bien reconnaître que la campagne de rookie d’Anthony Bennett a été en tout point catastrophique pour un premier choix de Draft. Hors de forme, en manque de confiance et barré aux postes 3 et 4, Bennett a vécu une saison cauchemardesque qui fait de lui le plus mauvais « First Pick » de ses vingt-cinq dernières années. Et c’est pas dit que ça s’arrange…

Dallas Mavericks: Pavel Podkolzin (21e, 2004) • 6 matchs, 0,7 point, 1,5 rebond

Six matchs, voila à quoi se résume la carrière NBA de Pavel Podkolzin. Le pivot russe était considéré comme l’un des possible gros coups de la Draft 2004 mais les dirigeants des Mavericks ont vite déchanté après une performance « à la Fred Weis » lors de la Summer League. Relégué à l’extrême bout du banc, il n’aura joué que cinq matchs lors de sa saison de rookie puis un autre la saison suivante avant d’être coupé et renvoyé en Russie où il joue encore aujourd’hui.

Denver Nuggets: Julius Hodge (20e, 2005) • 23 matchs (1,2 point, 0,8 passe décisive)

Excellent avec North Carolina State, Julius Hodge n’aura pas réussi à faire son trou en NBA. Quatorze matchs joués lors de sa saison de rookie avec les Nuggets, puis quatre autres la saison suivante. Il sera intégré dans le cinq majeur le 5 janvier 2007, cinq jours avant d’être envoyé à Milwaukee. Il joue cinq matchs pour les Bucks, sans grand succès avant d’être évincé pour de bon. Hodge fera une apparition avec les Sonics lors de la Summer League suivante avant de parcourir le monde (Australie, Chine, Porto Rico, Russie, France (Paris), et enfin Liban). De quoi remplir son passeport.

Detroit Pistons: Austin Daye (15e, 2009) • 259 matchs, 5,4 points, 2,7 rebonds

S’il s’agissait de la liste des plus gros flops des onze dernières années, le choix aurait été tout désigné avec Darko Milicic… Les Pistons ont globalement assuré leurs choix ces dernières saisons, à l’exception d’Austin Daye. L’ancien joueur de Gonzaga n’a jamais été mieux qu’une doublure à Detroit et n’a été qu’une faire-valoir à Houston, Toronto et San Antonio depuis deux ans. On risque fort de la retrouver hors de la ligue la saison prochaine.

Golden State Warriors: Patrick O’Bryant (9e, 2006) • 90 matchs, 2,1 points, 1,4 rebond

Avant d’engager Stephen Curry et Klay Thompson, les Golden State Warriors ont enchaîné les fiascos lors de la Draft, année après année : Ike Diogu (9e, 2005), Anthony Randolph (14e, 2008) ou encore Ekpe Udoh (6e, 2010). Mais le pire de tous reste sans doute le pivot Patrick O’Bryant. Issu de l’université de Bradley, il a eu le mérite de tenir quatre ans en NBA. Il ne joue que quarante matchs avec les Warriors en deux saisons, barré par l’illustre Andris Biedrins, et passe le plus clair de son temps en D-League. Laissé libre, il s’engage avec Boston avant de filer à Toronto, sans grand succès. Passé par l’Europe, il joue aujourd’hui à Porto Rico.

Houston Rockets: Royce White (16e, 2012) • 3 matchs, 0,0 point, 0,0 rebond

Formidable joueur avec Iowa State, Royce White était trop fragile mentalement pour la NBA. Souffrant de graves crises d’anxiété, notamment lorsqu’il s’agit de prendre l’avion, White est rapidement entré en conflit avec les Rockets et n’aura finalement jamais joué pour cette équipe. Les Sacramento Kings lui ont donné sa chance cette saison et il a fait trois apparitions en NBA, sans marquer le moindre point. Le reverra-t-on un jour sur un parquet ? Rien n’est moins sûr…

Indiana Pacers: Miles Plumlee (26e, 2012) • 94 matchs, 7,0 points, 6,9 rebonds (0,9 point, 1,6 rebond avec les Pacers)

Dans la famille Plumlee, je voudrais Miles. Considéré comme un potentiel second tour de Draft, il a été pris dès le premier tour en 2012 par les Pacers après une belle carrière à Duke. Faire-valoir dans l’Indiana, il est envoyé à Phoenix avec Gerald Green en échange de Luis Scola après une saison de rookie catastrophique. Mais Plumlee s’est révélé chez les Suns et est devenu une alternative crédible au poste d’ailier fort.

Los Angeles Clippers: Yaroslav Korolev (12e, 2005) • 34 matchs, 1,1 point, 0,5 rebond

Yaroslav Korolev fait parti de la vague européenne qui a suivi celle des Pau Gasol, Tony Parker ou Andrei Kirilenko. Les franchises pensaient trouver une perle en draftant un jeune prospect issu du Vieux Continent mais beaucoup se sont cassés les dents en NBA. Korolev n’a joué que trente-quatre matchs en deux ans avant de revenir en Russie. Il a retenté sa chance en D-League, sans succès et joue aujourd’hui à Saint Petersbourg.

Los Angeles Lakers: Javaris Crittenton (19e, 2007) • 113 matchs, 5,3 points, 2,4 rebonds

Si l’on parle encore aujourd’hui de Javaris Crittenton, c’est essentiellement pour ses démêlés avec la justice américaine. Après des débuts mitigés avec les Lakers, il est envoyé à Memphis dans le cadre du trade des frères Gasol en février 2008 et y joue plutôt bien. Il est cependant échangé une nouvelle fois dès le début de la saison suivante et rejoint Washington où son altercation armée avec Gilbert Arenas met fin à sa carrière. Après un bref passage en Chine, il fait à nouveau les gros titres en étant accusé de meurtre et de trafic de stupéfiants…

Memphis Grizzlies: Hasheem Thabeet (2e, 2009) • 224 matchs, 2,2 points, 2,7 rebonds

Aussi incroyable que cela puisse paraître, Hasheem Thabeet est à ce jour encore en lice pour décrocher un titre NBA cette saison. Mais le deuxième choix de la Draft 2009 est un flop absolu. Arrivé avec l’étiquette de nouveau « Dikembe Mutombo », Thabeet a semblé perdu sur le terrain avec Memphis lors de sa saison de rookie et a même connu l’affront d’être envoyé en D-League. Il n’a depuis plus joué que du « garbage time », avec les Grizzlies, Rockets et enfin le Thunder où il ne rentre que lorsque l’écart est supérieur à vingt points à trois minutes de la sirène.

Miami Heat: Michael Beasley (2e, 2008) • 409 matchs, 13,2 points, 4,9 rebonds

Superstar universitaire avec Kansas State lors de la seule et unique saison de son cursus, Michael Bealsey avait tout pour devenir l’une des icônes de la NBA. Ses débuts sont d’ailleurs très encourageants. Sixième homme à Miami pour sa saison de rookie, il est élu au sein de la All-Rookie 1st Team avec 13,9 points de moyenne. Il entre dans le cinq de départ la saison suivante et poursuit sa progression. Le Heat décide alors de frapper fort en recrutant LeBron James et Chris Bosh et Pat Riley doit se séparer du salaire de Beasley, envoyé dans le Minnesota. Il tourne à prêt de 20 points de moyenne chez les Timberwolves en 2010-2011 avant que sa carrière ne bascule. Arrêté pendant l’été 2011 pour possession illégale de marijuana, son niveau de jeu baisse grandement la saison suivante et il devient un poison dans le vestiaire. Les Suns lui donnent une nouvelle chance mais, sans être mauvais sur le terrain, son influence dans le vestiaire est jugé néfaste et il est mis à la porte en septembre 2013. Le Heat le signe pour cette saison mais son rôle est limité, comme le prouvent la poignée de minutes qu’il a joué en playoffs ce printemps…

Minnesota Timberwolves: Jonny Flynn (6e, 2009) • 163 matchs, 9,2 points, 3,9 passes décisives

Derrick Williams aurait pu légitimement prétendre à cette place mais Jonny Flynn n’est pas mal non plus… Curieusement drafté par Minnesota juste après Ricky Rubio, lui aussi meneur, Flynn réalise pourtant une saison de rookie très solide : 13,5 opints, 4,4 passes décisives et une place au sein de la All-Rookie 2nd Team. Pourtant, tout s’écroule l’année suivante. Flynn bafouille son basket et son impact est insignifiant. En désaccord avec le staff, il est envoyé à Houston en 2011 et ne parvient pas à remonter la pente. Flynn refait ses valises (en compagnie de Hasheem Thabeet) et part à Portland où il ne joue que dix-huit matchs, les derniers de sa carrière. Il a depuis été testé par les Pistons, Pacers et Clippers sans parvenir à décrocher un contrat.

Milwaukee Bucks: Joe Alexander (8e, 2008) • 67 matchs, 4,2 points, 1,8 rebond

La définition de « bide » pourrait se résumer par la carrière de Joe Alexander. Huitième choix de la Draft en 2008 à sa sortie de West Virginia, il a été un flop absolu. Transparent lors de sa saison de rookie (4,7 points de moyenne), il a été envoyé à Chicago dès le début de sa deuxième saison et n’y aura joué que huit matchs avant de disparaitre. Invité par les Hornets puis les Warriors lors de leurs training camps, il n’a pas été retenu dans le roster final.

New Orleans Pelicans: Julian Wright (13e, 2007) • 231 matchs, 3,9 points, 2,3 rebonds

Que dire de Julian Wright… Formé à l’université de Kansas, il a connu trois saisons médiocres à New Orleans, ne parvenant jamais à gagner sa place comme titulaire ou rotation majeure. Il joue essentiellement des minutes sans importance et ne montre aucun signe de progression. Il est envoyé à Toronto en 2011 et y joue une cinquantaine de matchs. Laissé libre, aucune franchise NBA ne lui offre de contrat et il est contraint de rejoindre la D-League puis l’Europe. Il jouait en Russie cette année.

New York Knicks: Jordan Hill (8e, 2009) • 259 matchs, 6,7 points, 5,3 rebonds

Jordan Hill n’aura guère eu le temps de visiter Manhattan. Drafté en huitième position en 2009, il n’aura joué que vingt-quatre matchs avec les Knicks avant d’être envoyé à Houston en échange de Tracy McGrady. Un trade qui a fait un flop monumental. Cantonné dans un rôle de remplaçant dans le Texas, il prendre la direction de la Californie et des Lakers en 2012 où sa mission reste la même, à savoir apporter du rebond et de la dureté en défense. Accidentellement blessé au pied par Kobe Bryant, il manque la majeure partie de la saison 2012-2013 avant de revenir en force cette saison au sein d’un groupe exsangue.

Oklahoma City Thunder: Mouhamed Sene (10e, 2006) • 47 matchs, 2,2 points, 1,6 rebond

On aurait pu choisir Robert Swift (12e choix en 2004) mais Mouhamed Sene n’a guère fait mieux pour les Seattle SuperSonics. Quarante-sept matchs joués en trois saisons (un match avec les Knicks) et des performances indigeantes sur le terrain : tel est le bilan du pivot sénégalais que l’on a depuis retrouvé du côté de la rade de Toulon.

Orlando Magic: Fran Vazquez (11e, 2005) • 0 match

Pas d’hésitation quant au joueur choisi pour représenter Orlando dans cette triste liste. Si les autres joueurs ont déçu par leurs performances en NBA, Fran Vazquez n’a quant à lui pas daigné traverser l’Atlantique. Pas intéressé par la NBA, il a préféré rester chez lui en Espagne où il est devenu l’un des joueurs les plus performances de la Liga ACB.

Phoenix Suns: Kendall Marshall (13, 2012) • 102 matchs, 5,6 points, 6,1 passes décisives (3,0 points, 3,0 passes décisives avec les Suns)

Après une brillante carrière à North Carolina, Kendall Marshall était présenté comme le successeur de Steve Nash au poste de meneur des Suns. Mais dès ses premiers pas, Marshall ne parviendra pas à convaincre et est rapidement envoyé en D-League. Non prolongé après les deux années de son contrat de rookie (un fait extrêmement rare), il se retrouve sans club avant de rebondir chez les Lakers et de se transformer en passeur de choc au sein d’un groupe tourné vers l’offensive. A lui de confirmer et de montrer que cette saison à « LA » n’était qu’un feu de paille.

Philadelphia 76ers: Evan Turner (2e, 2010) • 306 matchs, 11,1 points, 5,6 rebonds

Meilleur joueur universitaire en 2010, Evan Turner était un All-Star en puissance… sur le papier. Car la réalité du terrain a été bien différente. Loin du compte lors de ses deux premières saisons, il montre un visage bien plus intéressant à partir de 2012 avant d’afficher enfin des chiffres dignes d’un numéro 2 de la Draft (17,4 points) cette saison avec les Sixers, plus mauvaise équipe de la ligue. Mais la franchise est en pleine reconstruction et Turner est envoyé à Indiana chez un candidat au titre. La transition est difficile à assumer et il passe de « go to guy » à « role player » en un instant. Pire, il cire désormais le banc dans les playoffs.

Portland Trail Blazers: Greg Oden (1er, 2007) • 105 matchs, 8,0 points, 6,2 rebonds

On ne saura jamais jusqu’où Greg Oden aurait pu aller. Considéré comme le nouveau David Robinson, la carrière de Greg Oden se résume à de multiples passages à l’infirmerie et des genoux en compote. Depuis 2007, il n’a pu jouer que 105 matchs et sa carrière a été mise entre parenthèses entre 2009 et 2013, jusqu’à un retour à Miami où il pourrait remporter le titre de champion cette année malgré un rôle anecdotique. L’affront est d’autant plus grand que son dauphin à la Draft, Kevin Durant, est aujourd’hui le MVP de la ligue…

Sacramento Kings: Thomas Robinson (5e, 2012) • 140 matchs, 4,8 points, 4,4 rebonds

Star universitaire avec Kansas, Thomas Robinson était attendu comme un potentiel All-Star. Il n’est aujourd’hui qu’une solution de bout de banc. Passer par trois franchises différentes lors de ses deux premières saisons est rarement un bon signe pour un Top 5 de la Draft. « T-Rob » a commencé à Sacramento où il a eu du mal à s’intégrer au groupe avant d’être envoyé à Houston pour la fin de saison 2012-13. Il a ensuite été échangé l’été dernier et a renforcé le banc de Portland où il a eu un impact similaire malgré un temps de jeu inférieur à treize minutes par match.

San Antonio Spurs: Goran Dragic (45e, 2008) • 424 matchs, 11,5 points, 4,5 passes décisives

Les Spurs ne se trompent jamais. Malgré des choix tardifs année après année, la franchise texane parvient à recruter d’excellent joueurs et à se maintenir au sommet de la hiérarchie en NBA. La seule petite erreur de ces dix dernières années a été le trade de Goran Dragic pour Malik Hairston, un joueur qui n’aura finalement joué qu’une soixantaine de matchs en NBA alors que le meneur slovène est aujourd’hui un « franchise player. »

Toronto Raptors: Rafael Araujo (8e, 2004) • 139 matchs, 2,8 points, 2,8 rebonds

Rafael Araujo devait être le pivot du futur pour les Raptors. Malheureusement, l’aventure a tourné court pour le brésilien. Incapable de se rendre utile malgré une place dans le cinq majeur lors de sa saison de rookie, il a été envoyé dans l’Utah (la terre de ses exploits universitaires avec BYU) avant sa troisième saison en NBA. Malgré le soutien du public, il joue les faire-valoir et quitte la NBA en 2007. Malgré une invitation au training camp des Timberwolves l’année suivante, il ne rejouera plus jamais aux Etats-Unis.

Utah Jazz: Eric Maynor (20e, 2009) • 267 matchs, 4,3 points, 2,8 passes décisives

Eric Maynor avait tout pour réussir. Un premier pas rapide, un maniement de ballon hors-norme et une vision du jeu peu commune. Cependant, ce dernier est aujourd’hui pratiquement hors de la ligue. Doublure de Deron Williams au Jazz, il montre de belles dispositions lorsqu’il en a l’occasion et attire le regard du Thunder, à la recherche d’un meneur derrière Russell Westbrook. Il y reste trois ans et demi et y connait des hauts et des bas (rupture des ligaments croisés). Envoyé à Portland en 2013, il termine bien la saison et devient free agent. Maynor n’engage alors avec les Wizards mais sont niveau de jeu y est catastrophique et il disparaît rapidement de la rotation avant de filer à Philadelphie où son rôle est également très limité. La suite de sa carrière est en pointillés…

Washington Wizards: Jan Vesely (6e, 2011) • 162 matchs, 3,6 points, 3,5 rebonds

Arrivé avec le statut de jeune star européenne, Jan Vesely ne s’est jamais imposé en NBA. Vesely a connu une saison de rookie médiocre suivie d’une campagne de sophomore absolument catastrophique. Un peu plus efficace en début de saison cette année avec Washington où son énergie lui a donné un temps de jeu respectable, il est envoyé à Denver lors de la trade deadline en échange d’Andre Miller. Chez les Nuggets, il est resté dans le même registre en sortie de banc. Il devrait rester en NBA encore quelques saisons mais on est bien loin du statut annoncé de vedette… Mention également à Otto Porter, transparent cette saison.

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