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L’évolution de la Lottery à travers les âges

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Système complexe pour ceux qui ne suivent que les ligues ouvertes européennes, la Draft est au coeur du principe d’équité (avec le salary cap) qui règne au sein des ligues majeures nord-américaines. Le but de la Draft est simple : donner la possibilité aux équipes les plus faibles de recruter les meilleurs espoirs, issus essentiellement du championnat universitaire mais aussi aujourd’hui des ligues internationales, afin de redorer leur blason et de pouvoir rivaliser avec les franchise déjà bien établies…

Si l’esprit est resté le même, les méthode utilisées ont évolué au fil du temps. Petit historique de la Draft Lottery au fil des âges.

1947-1965 : le choix territorial

Lors de ses premiers pas, la NBA autorisaient les franchises à renoncer à leur premier tour de Draft pour choisir un joueur formé localement. Cette règle a été utilisée à plusieurs reprises et reste avant tout célèbre pour avoir permis aux Philadelphia Warriors de drafter Wilt Chamberlain en 1959. Ce dernier est en effet originaire de Philadelphie et y a joué en High School avant de partir à l’université de Kansas.

1966-1984 : pile ou face

C’est en 1966 qu’un système de « Lottery » voit le jour. Les équipes ayant terminé dernières des deux divisions qui constituaient la NBA à l’époque se disputaient le premier choix via un système de pile ou face. Le reste des équipe étaient classées en fonction de leur bilan. C’est sur un coup de chance que les Milwaukee Bucks ont ainsi remporté le gros lot en 1969 : Kareem Abdul-Jabbar. Les Phoenix Suns avaient choisi le côté « pile » mais le commissioner J. Walter Kennedy a retourné la pièce du côté face « face ». L’un des pires moments de la carrière de Jerry Colangelo.

1985 : la première vraie « Draft Lottery » 

Avec un nombre croissant d’équipes en NBA, déterminer le premier choix entre les deux plus mauvaises équipes de la ligue n’est plus suffisant. En 1985, David Stern décide d’inclure toutes les équipes non-qualifées pour les playoffs. Contrairement à aujourd’hui, chaque équipe avait la même probabilité de l’emporter : 1 sur 7. Sept enveloppes étaient placées dans une mélangeuse et les New York Knicks ont été tirés au sort, leur accordant le droit de drafter Patrick Ewing. Les autres équipes sont classées en fonction de leur bilan. Ce tirage reste aujourd’hui mythique car certains pensent qu’il a été truqué…

1987-2014 : les trois premiers choix

A partir de 1987, seuls les trois premiers choix sont déterminés par la Lottery et la plus mauvaise équipe de la saison est assurée d’être au pire 4e. Malgré le bilan le plus faible (12-70), les Clippers n’héritent que du 4e choix et se sont les San Antonio Spurs, 4e plus mauvaise équipe de la saison, qui remportent le tirage : David Robinson.

1989-2014 : une Draft à deux tours

Depuis 1989, la Draft ne compte plus que deux tours mais cela n’a pas toujours été le cas. Tenez-vous bien. En 1960, la Draft comptait jusqu’à 21 tours ! Evidemment, l’immense majorité des joueurs n’atteignait jamais la NBA. En 1974, le nombre de tours se stabilise à 10, et en 1985, il est réduit à 7. En accord avec le syndicat des joueurs, David Stern limite le nombre de tours à 2 en 1989. Si plusieurs pépites ont été trouvées au second tour, la majeure partie de ces joueurs ne reste pas longtemps en NBA, voir

1990-2014 : le modèle actuel

A partir de 1990, la NBA change radicalement de méthode pour sa Draft Lottery. Les probabilités ne sont plus les mêmes pour tous les non-qualifiés en playoffs. Cette année là la plus mauvaise équipe reçoit 11 chances de l’emporter, l’équipe suivante 10 chances, et ainsi de suite jusqu’à celle la plus proche des playoffs avec 1 chance (sur 66 au total). C’est avec ce système que le Magic remporte la Lottery deux années d’affilée, en 1992 et 1993. Curieusement, si Orlando avait le plus de probabilité de récupérer Shaquille O’Neal, elle n’avait qu’une toute petite chance sur 66 de recruter Chris Webber (échangé dans la foulée contre Anfernee Hardaway).

Suite à cet improbable événement, les dirigeants de la NBA modifie le système de probabilité donné à chaque équipe. La plus mauvaise équipe voit ses chances passer de 16,7 à 25,0% tandis que la plus proche des playoffs voit sa probabilité tomber à 0,5%. Dans les faits, la NBA utlise désormais 14 balles de ping-pong, numérotées de 1 à 14, et les placent dans une machine qui ressemble à celle du Loto. Au total, il existe 1001 combinaisons possibles (sans tenir compte de l’ordre de sortie des balles, la combinaison 1-2-3-4 est la même que la combinaison 4-3-2-1). Ces combinaisons sont attribuées aux équipes en fonction de la probabilité souhaitée. La plus mauvaise en reçoit donc 250, contre 5 à la meilleure.

Le tirage est effectué par trois fois. Les balles sont mélangées pendant vingt secondes, puis chaque balle est aspirée à dix secondes d’intervale. Si la combinaison d’une équipe déjà tirée au sort retombe, le tirage est recommencé. A noter que la combinaison 11-12-13-14 n’est attribuée à aucune équipe. Si la machine tombe en panne, un modèle identique est utilisé. En cas de panne générale d’électricité, une balle de basket coupée en deux fait alors l’objet de réceptable. Dieu merci, cette situation n’a encore jamais eu lieu.

 

 

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