LaMarcus Aldridge et Damian Lillard affrontent leurs modèles : Tim Duncan et Tony Parker

En playoffs, certaines équipes se détestent et d’autres s’admirent.

C’est le cas de cette série entre San Antonio et Portland où plusieurs joueurs de la jeune équipe des Blazers ont grandi en regardant et en s’inspirant de leurs adversaires actuels.

Comme par exemple, LaMarcus Aldridge, fan inconditionnel de Tim Duncan.

« A mes yeux, il est le meilleur ailier-fort de l’histoire, » lâche-t-il simplement à Spurs Nation. « J’ai tellement appris en regardant Tim ou simplement en jouant contre lui. »

Leur première rencontre remonte au 20 novembre 2006 et ce jour-là, Duncan avait planté 25 points à 10/16 au jeune Aldridge (8pts).

« J’en ai fait des cauchemars tellement il n’arrêtait pas de me scorer dessus sans que je puisse l’arrêter. »

Au final, les deux hommes ne se sont rencontrés que 22 fois (12v-10d pour Duncan) et le Game 1 de la série marquait également leur première opposition en playoffs.

« J’ai modelé une partie de mon jeu sur le sien »

Depuis leur première rencontre, Aldridge a évidemment parcouru beaucoup de chemin mais bien qu’il soit considéré aujourd’hui comme l’un des meilleurs à son poste, affronter Duncan reste toujours l’occasion d’apprendre.

« A chaque fois que je joue contre lui, je suis excité car j’ai grandi en le regardant et j’ai modelé une partie de mon jeu sur le sien. A chaque fois que je suis près de lui, j’apprends toujours quelque chose et c’est une grande opportunité pour moi. »

Des propos qui sont évidemment arrivés jusqu’aux oreilles de l’intérieur des Spurs qui, ça ne vous surprendra pas, a une nouvelle fois réagi de façon très modeste.

« Je ne sais pas s’il y a encore quelque chose que je peux lui apprendre. Il joue aussi bien que n’importe qui désormais. Ca va être un adversaire difficile à maitriser. J’espère simplement qu’on pourra le contenir au maximum. »

Le modèle de Damian Lillard est aussi un Spur

Mais LMA n’est pas le seul à s’être inspiré et à s’inspirer encore d’un joueur des Spurs. En effet, à la mène, Damian Lillard affronte également l’un de ses idoles de jeunesse en la personne de Tony Parker.

« Il n’est pas le plus athlétique et pourquoi, il est assez rusé pour finir dans la peinture au milieu de tous ces grands, » explique le héros du premier tour face aux Rockets.

En fait, Lillard a commencé à étudier le jeu de Parker lors de sa dernière année au lycée et il a continué depuis à suivre les performances du Français.

Pour la petite anecdote, le mentor actuel de Damian Lillard se trouve être Gary Payton (ils sont passés par la même fac’) qui n’était autre que le modèle de Tony Parker à son arrivée dans la ligue.

« J’ai entendu dire que Damian avait vu beaucoup de vidéos de moi, donc je sais qu’il va être très motivé à l’idée de me jouer, un peu comme je l’étais quand je jouais contre Gary Payton, » explique TP. « Gary était l’un de mes joueurs préférés en grandissant donc j’étais très motivé de jouer contre lui lors de mes premiers playoffs. »

Un premier tour remporté 3-2 par San Antonio malgré un excellent Payton (22.2pts, 8.6rbds et 5.6pds) et Parker loin d’être ridicule (17.2pts, 3.6rbds, 2.6pds) alors qu’il n’avait que 19 ans.

« Je connais ce sentiment et je vais devoir faire en sorte d’égaler son énergie. J’adore les grands matches et les grands défis et je suis sûr que c’est pareil pour lui. »

Quant à LaMarcus Aldridge et Damian Lillard, il s’agira aussi de ne pas tomber dans la vénération car Parker et Duncan ne leur feront pas de cadeaux.