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Manu Ginobili : Les Nerfs à vif

Manu GinobiliVoilà déjà douze ans que Manu Ginobili arpente les parquets NBA sous le maillot des Spurs. Une éternité quand on sait que parmi les joueurs en activité à avoir été fidèles à une seule et même équipe, seuls Kobe Bryant, Tim Duncan, Dirk Nowitzki et Tony Parker le devancent. Sans lui, San Antonio n’aurait sans doute jamais eu autant de succès. Avec trois titres mais aussi des échecs à tous les stades des playoffs, l’Argentin a joué l’un des rôles principaux dans chaque campagne texane, dans les bons et les mauvais moments. 

Des plaies encore ouvertes

Alors que beaucoup d’observateurs (nous y compris) voyaient San Antonio s’imposer facilement lors de ce premier tour, Dallas a fait mentir les pronostics en obligeant leurs rivaux de toujours à jouer un septième match au AT&T Center. Pour la deuxième fois de la série, les Spurs se sont inclinés de deux points ou moins alors que l’équipe avait le match en main. Alors que depuis le début de ce premier tour, l’Argentin a joué à un niveau de All-Star, il s’est troué au plus mauvais moment avec des fautes rapides, des tirs manqués et un résultat médiocre: 6 points à 1/8, 3 ballons perdus en 23 minutes de jeu.

Après le match, l’arrière ne se cherchait aucune excuse:

« J’ai juste fait un mauvais match. Je n’ai pas réussi à mettre au fond. Ça arrive. » expliquait t-il sobrement au San Antonio Express-News.

Évidemment, Ginobili est loin d’être le seul fautif et il est probable qu’avec un meilleur TP en début de série, San Antonio ne se serait pas retrouvé dos au mur. Mais dans le cas de l’Argentin, de tels matches ne sont pas sans réveiller les plaies béantes accumulées pendant toute une carrière passée à batailler pour le Graal.

Très justement, le quotidien texan rappelle à quel point cette série évoque la confrontation entre les deux mêmes équipes en 2006. Cette année-là, Manu Ginobili, pourtant exemplaire tout le match, commit la faute sur Nowitzki pour une action à trois points qui envoya le match en prolongations, finalement perdues par les Spurs.

L’an passé, ses huit ballons perdues lors du match 6 contre Miami ont peut-être coûté autant que le fameux rebond offensif manqué.

L’art de rebondir

Certes, et heureusement pour les Spurs, la carrière de l’Argentin ne se résume pas à ces échecs, ces matchs manqués que tous les grands joueurs ont connu. Mais à bientôt 37 ans, Manu Ginobili sait qu’il est au crépuscule de sa carrière, à une intersection où les chances d’atteindre son but se raréfient. Il le sait d’autant plus que l’été dernier, il n’était pas encore certain de s’engager pour une nouvelle saison.

Dimanche, les Spurs joueront leur saison face à des adversaires qu’ils connaissent par coeur. Il s’agira d’une des dernières occasions de voir à ce niveau un génie du jeu, dont les matches sont proscrits aux cardiaques, quelle que soit l’équipe qu’ils supportent.

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