Les Spurs refusent de faire du Thunder leur bête noire

Depuis les playoffs 2012 et cette finale de conférence perdue 4 matches à 2 alors qu’ils avaient remporté les deux premières manches, les Spurs n’ont gagné que deux de leurs huit confrontations face au Thunder.

Leur dernière victoire remonte très exactement au 4 avril 2013, ce qui signifie qu’ils n’ont pas gagné une seule des quatre rencontres qui les opposaient aux coéquipiers de Kevin Durant cette saison.

Pire, alors que les hommes de Gregg Popovich étaient sur une série de 19 victoires consécutives, c’est encore ce diable de Thunder qui s’est dressé sur leur route pour les empêcher d’atteindre la dizaine suivante.

« Chaque match est différent, » rappelle le coach à San Antonio Express News. « Je ne sais pas si vous aviez noté mais c’était notre cinquième match en 7 jours. Eux avaient eu trois jours de repos et on venait d’enchaîner 19 victoires. Ça arrive d’avoir des matches où vous êtes moins tranchants. Il n’y avait que 3 points d’écart à quatre minutes de la fin du troisième quart mais on a laissé filer 30 points sur des ballons perdus. C’est le signe d’une équipe fatiguée et je pense qu’on est capable de bien mieux les jouer. »

Battu de près de 10 points en moyenne sur l’ensemble de la saison par OKC, Manu Ginobili pense également qu’il ne faut pas voir le Thunder autrement que ce qu’il est. A savoir, une excellente équipe et rien de plus.

« On sait que c’est dur. Avec nous, ils sont la meilleure équipe de la ligue à l’heure actuelle. Ils ont beaucoup de joueurs de talents et très athlétiques. Ça sera dur mais on ne croit pas qu’il soit impossible de les battre. C’est vrai qu’ils ont eu du succès contre nous, on ne doit pas l’oublier et continuer à étudier leur jeu pour voir comment on peut les punir. »

De toute façon, OKC et San Antonio ne se rencontreront plus cette saison et si le classement reste tel qu’il est actuellement, les deux formations ne pourraient pas se retrouver avant la finale de conférence. Un remake de 2012 qui serait passionnant à coup sûr mais le chemin pour en arriver là est loin d’être tracé.