Le rebond des Pistons

Privés de leur traction arrière (Hamilton-Gordon-Prince), les Pistons ont dû aller chercher dans la raquette ce que le périmètre leur refusait: un succès.

Après sept défaites de rang, les troupes du Michigan s’imposent face aux Hawks 94-88 sur l’autel d’une domination écrasante au rebond (53 à 27), avec 24 offensifs dont 11 pour le seul Ben Wallace, homme du match. Le rookie Jonas Jerebko a également sérieusement « planché » sur son travail dominical.

« Ben a encore été phénoménal. C’est impressionnant le niveau qu’il a encore au rebond. »

Le compliment est signé John Kuester, coach soulagé par la fin d’une dangereuse série de revers. Big Ben est tout sauf en pré retraite, qu’on se le dise. Il le prouve match après match et sa performance de dimanche face aux Hawks en apporte une nouvelle preuve écrasante. Le pivot vétéran termine avec 18 prises pour 10 points, imité par le rookie Jerebko, qui compile 10 pts et 11 rbds.

« Jonas est jusque-là une belle surprise« , commente Kuester, prompt à également souligner l’apport de Rodney Stuckey, meilleur marqueur des Pistons avec 23 pts, Jason Maxiell (« qui a fait un super boulot ») et Charlie Villanueva (13 pts en 18 minutes).

L’ancien ailier des Bucks a débuté sur le banc, une nouveauté payante dans un cinq majeur où Chcky Atkins faisait son retour. Il n’avait pas débuté un match en NBA depuis 2007 et aucun sous le maillot de Detroit depuis sept ans jour pour jour.

« On parle souvent du leadership des deux Ben, de Tayshaun et de Rip, mais celui de Chycky est énorme également. Il est primordial pour nos jeunes arrières. Il sera coach un jour dans cette ligue et il nous apporte énormément pour l’instant. » Si la ligne de stats du papy d’Auburn Hill n’a rien de bien excitante, sa présence permet à Stuckey de jouer plus en 2 et à Bynum de s’éclater offensivement (19 pts en sortant du banc).

« On peut battre n’importe qui si on se donne les moyens de rester dans le match à chaque seconde et de faire ce qu’il faut. On a connu des problèmes pour tuer des matches mais là ce soir, on a été bon« , analyse Stuckey.

Sans son trio arrière, Detroit a très peu shooté à trois points et plus équilibré son jeu. Avec 30 points inscrits sur des secondes chances, l’équipe a confirmé son statut de meilleure équipe de la ligue au rebond offensif.