Chicago sombre à Utah

Quatrième revers de rang pour les Bulls, toujours concédée sur la côte Ouest. Cette fois-ci, c’est à Salt Lake City que les coéquipiers de Joakim Noah ont sombré. On peut même dire que c’était une faillite collective tant aucun joueur n’a pu élever son niveau de jeu.

Dans le sillage d’un grand Deron Williams (9/11 aux tirs) et d’un Carlos Boozer tout aussi impérial (12/14 aux tirs), Utah s’impose 105-86 après ce qui est sans doute son meilleur match de la saison.

La défense était au rendez-vous, l’adresse aussi (61%, avec 62 points dans la raquette !) avec un collectif au point (29 passes). Bref, face à des Bulls plus que moyens, le Jazz en a profité pour se rassurer, et le duo Williams-Boozer a fait admirer sa maîtrise du pick-and-roll. Williams est d’ailleurs ravi de retrouver son acolyte au top de sa forme.

« C’est le Carlos d’il y a deux ans, lorsqu’il était All-Star. J’espère qu’il pourra poursuivre sur cette voie, car il joue vraiment bien des deux côtés du terrain ».

Des deux côtés du terrain effectivement puisqu’on a vu cette nuit un Boozer hyper actif en défense. Présent sur les aides, mais aussi au contre. Peut-être qu’il était motivé à l’idée d’affronter une équipe qui avait failli le récupérer cet été.

« C’est de l’histoire ancienne. Aujourd’hui, je suis heureux d’être au Jazz. Je suis sur une bonne dynamique. On s’éclate tous ensemble. Quand on joue comme ça, on peut rivaliser avec n’importe qui ».

A l’inverse, Chicago prouve depuis une semaine qu’il n’a pas le niveau pour bien figurer face à de grosses cylindrées. C’est sur la durée du match que les Bulls ne tiennent pas le choc. cette nuit, ils ont craqué a début du quatrième quart-temps. C’est le pire moment.

« On était bien présents au début, puis ensuite on a lâché. On ne communique plus, et on laisse les autres faire ce qu’ils veulent » regrette Derrick Rose.