Les Sixers ont vibré jusqu’au bout mais ce sont bien les Knicks qui se sont adjugés un 8e succès consécutif (92-93). Les nouveaux protégés de Phil Jackson se sont fait très peur en gâchant une avance de 17 points, mais assurent l’essentiel face à une jeune équipe de Philly qui a surtout péché par inexpérience. Après James Anderson, et sa perte de balle au pire moment, c’est le précoce Michael Carter-Williams (22 pts, 13 rbds, 9 pds), qui a manqué le 3 points du hold-up. Car cette victoire est méritée par New-York qui a en plus pu compter sur un super tandem Anthony (21 pts, 8 rbds, 5 pds) Stoudemire (22 pts, 10 rbds), sans oublier Tyson Chandler, également précieux des deux côtés du parquet (17 pts, 10 rbds).
L’adresse restée aux vestiaires
Si la première mi-temps n’a pas vraiment gâté les 12 750 fidèles du Wells Fargo Center, la fin de match a accouché d’un scénario renversant, à la fois somptueux et cruel pour les locaux. Pris dans un océan de maladresse (0/12 à 3 points pour débuter), les Knicks avaient réussi à prendre 5 longueurs d’avance à la pause en s’en remettant à l’agressivité vers le cercle et en obtenant 10 lancer-francs de plus que Philly (36-41).
Du concours de dunks…
Malgré de belles séquences principalement nourries par le duo Carter-Williams-Sims, Philadelphie finissait par lâcher prise au moment où les Knicks retrouvaient leur adresse extérieure. A 0/6 en début de partie, JR Smith plantait 2 paniers à 3 points, et était imité par Iman Shumpart puis Carmelo Anthony en fin de 3e quart-temps (65-72). A l’intérieur aussi, la paire Stoudemire-Chandler avait pris la mesure de la raquette adverse. Et alors que la fin de partie se dirigeait vers un concours de dunks entre les tomars du Stoud’ et les ceux de Tim Hardaway Jr, les Sixers allaient réussir un superbe come-back, spécialité maison.
… au 3 points contest
A 74-91, les locaux jetaient toutes leurs forces dans la bataille. C’est Nunnally qui allumait la première mèche de loin sur la 8e passe décisive de Carter-Williams. Ce dernier prenait feu à son tour de loin avant de servir Thadd’ Young pour un nouveau 3 points qui ramenait Philly à -2 (90-92). Tétanisés, les Knicks s’en remettaient à leur défense pour forcer la perte de balle de James Anderson dans un premier temps, puis en empêchant Carter-Williams de marquer le 3 points de la gagne, alors que Carmelo Anthony venait de faire un sur deux au lancer. Le rebond et le panier de Thaddeus Young sous le cercle au buzzer ne faisait que rajouter à la frustration des Sixers, tombés pour un petit point après un fulgurant retour (92-93).
Au final, les Knicks s’en sortent très bien, et les ondes positives qui émanent du groupe au cours de cette série positive de 8 victoires ne sont sans doute pas étrangères à ce court mais précieux succès. Tout l’inverse de Philadelphie, dont la série de 23 revers ne semble jamais connaître de fin. Les New-yorkais, qui vont rencontrer 3 mal classés à partir de dimanche (Cleveland, La Lakers et Sacramento), auront là une belle occasion de mettre la pression sur Atlanta (8e à l’Est), qui s’est incliné à domicile. Pour Philadelphie, il faudra en découdre dès ce soir à Chicago. La fin du cauchemar sera pour le 16 avril et pas avant pour Brett Brown.
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