Depuis le début de sa carrière, Derrick Williams est baladé entre le poste d’ailier et celui d’ailier-fort. Avec son physique (2m03, 109 kilos) et ses qualités athlétiques, il peut effectivement faire les deux.
Mais où est-il le plus efficace ? À Sacramento, on commence à pencher pour un Williams en mode ailier-fort. Cette ambiguïté lui coûte une place dans le cinq majeur, là où il veut être, dans l’aile.
« Je veux prouver que je peux être titulaire, c’est mon objectif principal. Je dois le prouver au coach et finir fort la saison », raconte-t-il au Sacramento Bee.
Quand il est titulaire, Williams tourne à 12.9 points par match. Remplaçant, il n’est plus qu’à 7.3 pts, et joue une dizaine de minutes de moins (32 minutes pour 21). Michael Malone ne voit que des avantages de le faire évoluer à plusieurs postes.
« A Arizona, il a beaucoup joué 4. En NBA, si un joueur plus imposant défend sur lui, il peut le jouer dans le périmètre. S’il joue dans l’aile, il peut le poster. Il a les qualités pour, il est complet, et c’est très intéressant pour moi. »
Dans l’aile ou à l’intérieur, les consignes restent les mêmes : agressivité et efficacité.
« Quand il est agressif, de bonnes choses arrivent. Quand il est passif, il n’est pas efficace. Même s’il rate un shoot ou perd un ballon, je veux qu’il soit agressif vers le panier. »