Les Spurs plus équilibrés que jamais

Meilleur bilan de la ligue avec les méformes cumulées des Pacers et du Thunder, San Antonio continue de briller par ses vertus traditionnelles. Dans la tempête comme par temps calme, les Spurs se reposent sur une base de 9 joueurs qui postent entre 18 et 8 points par match.

Mieux, 8 joueurs s’inscrivent au-dessus des 15 points de rentabilité (le fameux PER : player efficiency rating). Derrière le Big Three composé par Tim Duncan, Tony Parker et Manu Ginobili, on trouve effectivement des Belinelli, Diaw, Mills, Leonard ou encore Danny Green et Tiago Splitter

Fondamentale pendant le Rodeo Road Trip, cette longueur de banc n’a cependant jamais été synonyme, historiquement, de titre NBA. Pour s’en souvenir, il faut replonger en 1966 avec les Celtics, nous dit même Dan McCarney sur Spurs Nation.

Cela dit, les livres d’histoire laissent aussi place à davantage d’optimisme pour la colonie texane de coach Popovich. En effet, les Pistons de 2004 fonctionnaient également sur un système plutôt communiste que capitaliste. Et Detroit aussi a sa tradition d’équipes partageuses, visez plutôt ce classement non exhaustif des champions en titre avec une architecture collective.

Portland (76-77) — Huit joueurs au-dessus des 8 points
Washington (77-78) — Neuf joueurs au-dessus des 8 points
Seattle (78-79) — Sept joueurs au-dessus des 11 points
Detroit (88-89) — Neuf joueurs au-dessus des 7 points
Detroit (89-90) — Huit joueurs au-dessus des 7 points
Detroit (03-04) — Sept joueurs au-dessus des 9 points

Opposés l’an passé au Miami Heat construit autour de leur triade de vedettes, les Spurs avaient dû s’avouer vaincus au bout de sept matchs hyper disputés. Tony Parker s’imagine déjà les retrouver pour une revanche épicée. On ne demande qu’à voir ça !