On n’arrête plus les Rockets : 11e victoire en 13 matches

Ne laissez pas le score final vous berner : les Rockets ont dominé de la tête et des épaules des Pistons bien tristes ! Pris à la gorge d’entrée avec un 23-6 cinglant pour débuter le match, les jeunes pousses de Detroit n’ont jamais pu revenir de cette entrée en matière catastrophique. Derrière 22 points et 10 rebonds de Terrence Jones et 20 points et 12 passes de James Harden, Houston s’impose tranquillement à la maison (118-110) pour la 11e victoire sur ses 13 derniers matchs. Mieux, les Rockets atteignent la barre symbolique des 40 victoires aussi vite que l’équipe de 1994… A l’époque, les coéquipiers d’un certain Hakeem Olajuwon avaient été sacrés champions !

Un début de match sur les chapeaux de roue

Dwight Howard part au dunk en ligne de fond. James Harden intercepte et envoie Terrence Jones au lancer. Puis le barbu enchaîne un circus shot plus un trois points. Et voilà les Rockets qui pétaradent d’entrée de jeu avec un 14-4. Les Pistons sont déjà dans le rouge et le score continue à enfler en faveur des texans. Houston va passer la bagatelle de 41 points en 12 minutes à la défense de Detroit… qui n’est plus ce qu’elle était. James Harden et Dwight Howard s’éclatent en s’essayant à toutes les positions du alley oop, tantôt passeur, tantôt finisseur.

Les deux joueurs cumulent 29 des 69 points de leur équipe à la pause, avec 15 points pour Howard et 14 unités pour Harden. Derrière le one–two punch, on trouve un très bon Terrence Jones (12 points) et un Omri Casspi (11 points) très rentable en sortie de banc. Les Pistons ne peuvent que courir après le score du fait de leur entrée en matière catastrophique. Josh Smith et Rodney Stuckey, 10 points chacun, limitent la casse… mais l’écart est à 20 points à mi-parcours (69-49).

Un match cavalier seul des Rockets

Et si les Pistons réduiront la marge à 15 unités après trois quarts temps, ils ne pourront jamais revenir sous les 10 points et doivent donc logiquement s’incliner. Patrick Beverley (19 points) mettra fin à leur calvaire avec deux tirs primés consécutifs au début du dernier quart. Jamais véritablement inquiétés du match, les Rockets mettent alors un coup de bambou fatal aux Pistons. Avec leurs cinq titulaires en double figure, les hommes de coach McHale ont réalisé le match qu’il fallait, terminant la partie à un très honorable 42/84 aux tirs, pile poil 50% de réussite.

On ne pourra évidemment pas en dire autant des Pistons qui, d’après leur coach, avaient « moins d’énergie dans ce match qu’à l’exercice de criss cross de l’entraînement de la veille. » On veut bien le croire après un quart temps où ses joueurs ont encaissé 41 points, dont 18 dans la peinture. Symbole de cette gabegie, le trident Jennings – Smith – Monroe cumule un assez pathétique 15/48 aux tirs. Seuls Stuckey (23 points) et Drummond (16 points, 17 rebonds) parviennent à surnager dans ce naufrage collectif (118-110).

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