« En ce moment, on se bat comme des chiens… Comme des chiens ! »
Il y a eu la « baston de bar » de Kevin Garnett, il y aura désormais le « combat de chiens » d’Al Jefferson. Le temps nous dira si l’expression de l’intérieur des Bobcats connaître la même postérité mais il n’en reste pas moins que Big Al peut l’ouvrir.
Avec 33 points et 10 rebonds, plus un contre décisif sur Eric Gordon en fin de match, Al Jefferson a encore régné sur la raquette des Bobcats. C’est tout simplement son troisième match à plus de trente points sur les cinq derniers (et il en a fini un autre à 29 !).
Tournant à 28 points et 10 rebonds de moyenne sur les 10 derniers matchs, l’intérieur évolue à un niveau All Star. Mais, hier, face à la Nouvelle Orléans, le dernier quart a été un vrai calvaire pour des Bobcats à bout de souffle et à court d’inspiration. Sans Al Jefferson, Charlotte a shooté à 17/50. Mais grâce à lui, ils se sont imposés !
« On ne peut pas jouer comme ça dans le dernier quart temps. On est sorti du plan de jeu. Mais je ne voulais pas laisser tomber mes coéquipiers. Ils me cherchent et je veux jouer pour eux aussi, » observe-t-il au Charlotte Observer.
Les Bobcats ont également profité des braderies de fin de saison en obtenant Luke Ridnour et Gary Neal de Milwaukee. Les deux joueurs sont de vétérans aguerris, capables de shooter de loin. Et forcément, cette idée ne déplaît pas à Big Al.
« Je suis très content. Quand j’étais à Utah, je détestais Neal. Je ne l’aimais pas du tout. Il ne ratait pas beaucoup de shoots. »
Actuellement septième de la conférence Est avec 27 victoires pour 30 défaites, Charlotte peut non seulement espérer accrocher les playoffs mais, avec leurs recrues, il se pourrait que les Bobcats aillent taquiner Brooklyn et Washington qui les devancent de peu.