Le All Star Game se déroulant à la Nouvelle Orléans, la NBA met justement en lumière l’histoire basket de la région.
Et si Karl Malone est un local de l’étape, que Shaq y a fait ses classes, que Chris Paul s’y est taillé un costard taille patron ou qu’Anthony Davis est la dernière star en date du côté de Bourbon Street, l’idole de la région, c’est encore le regretté Pete Maravich.
Auteur de quatre saisons dantesques au sein de Louisiana State University (LSU) avec une moyenne hallucinante de 44 points de moyenne pour sa carrière universitaire, Maravich reviendra dans le giron louisianais après ses quatre premières saisons NBA passés à Atlanta chez les Hawks.
Les fondamentaux d’un serbe, la folie d’un yankee !
Sous la tunique du Jazz de la Nouvelle Orléans, Maravich réalisera cinq saisons de toute beauté avec comme paroxysme cette saison 1976-77 durant laquelle ‘Pistol’ Pete cumule plus de 31 points par match. Il laisse cette saison-là des additions salées un peu partout dans la ligue, avec quatre matchs à plus de 50 points dont son record personnel à 68 unités (26/43 aux tirs) face aux Knicks.
Toujours meilleur scoreur de l’histoire de la NCAA avec 3667 points (alors même que n’existait pas encore la ligne à trois points), et auteur d’un incroyable triple double pour son premier match à la fac (50 points, 14 rebonds, 11 passes), Maravich était surtout un incroyable innovateur sur les parquets. D’aucuns diraient qu’il était en avance sur son temps…
Inventant nombres de mouvements qui sont désormais devenu monnaie courante (comme le dribble dans le dos, les feintes de passes, les changements de rythme), le fils d’immigrés serbes ouvrait la voie aux Jordan, Iverson et autres Jason Williams ou Jason Kidd. Un véritable pionnier de son sport.