Ronny Turiaf retrouve la forme chez les Wolves

44e acte. 1ère scène. « Ronny as-tu du cœur ? »

En déplacement dans la Windy City de Chicago, les Wolves commençaient effectivement leur 44e match de la saison par un coup de théâtre en 1e quart. Un sérieux coup dur avec la perte de leur pivot titulaire (ça faisait longtemps), Nikola Pekovic.

Lancé au feu, Ronny Turiaf n’a pas failli dans sa mission et a effectivement démontré toutes ses qualités de cœur en réalisant tout simplement son meilleur score sur les trois dernières années : 14 points à 6/7 aux tirs, 7 rebonds, 3 contres.

« Ronny a donné le ton pour l’équipe. Il a été le facteur X » commentait sobrement Kevin Love pour AP.

Opportuniste à souhait et toujours aussi actif autour du cercle en l’absence de son copain Joakim Noah (malade), le Martiniquais de naissance a marqué les esprits. De ses coéquipiers en tout cas.

« Il a été fantastique. Il a fait toutes les choses dont on avait besoin. Et plus encore. Franchement, toute l’énergie qu’il apporte, il est incroyable » renchérissait Ricky Rubio qui l’a pourtant souvent croisé dans ce rôle en sélection nationale…

Pour le principal intéressé, cette performance marque surtout un retour en pleine possession de ses moyens physiques après un début de saison amputé à cause d’une fracture au coude souffert dès le deuxième match de la saison.

« J’essaye simplement d’amener quelque chose à l’équipe. Que ce soit pour poser les écrans, couper vers le panier, ou jouer dur, je serai là pour mes coéquipiers. C’est mon fonds de commerce. Je prends du plaisir à jouer. Ma saison est lancée et je veux en profiter pour m’amuser. »

Avec cette blessure du Monténégrin Pekovic qui devrait rater quelques matchs, Turiaf devrait voir son temps de jeu largement revu à la hausse dans la rotation de Rick Adelman. A lui d’en profiter pour faire gonfler des stats bien tristounettes cette saison (2 points, 4 rebonds en 18 minutes).