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Les Bobcats, poil à gratter de la conférence Est ?

Sans faire de bruit, Son Altesse Michael Jordan est en train de créer quelque chose à Charlotte. Certes, ça arrive dans ce qui sera, en mars prochain, la quatrième année en tant que propriétaire de Jordan et après de nombreuses saisons au fond du trou, mais la franchise des Bobcats fait figure de poil à gratter à l’Est (16 victoires – 23 défaites).

Un axe fort Jefferson – Walker

Vainqueur hier soir des Knicks (108-98) alors que ces derniers surfaient sur une série de cinq succès de rang, Charlotte a encore pu compter sur un Al Jefferson mention bien aux shoots (14/20) pour 35 points et 8 rebonds. Signé l’été dernier pour un juteux contrat à plus de 13 millions de dollars la saison, Big Al réalise une saison tout à fait correcte (17 points, 10 rebonds) et ce, malgré des pépins physiques, notamment à la cheville droite.

« Je n’ai plus d’impulsion sur ma cheville droite, alors je dois prendre appui sur la gauche », précise-t-il au Charlotte Observer.

Une opération est déjà prévue pour « nettoyer l’articulation » durant la prochaine intersaison… Mais en attendant, Jefferson serre les dents et espère bien ramener les Cats en playoffs. Comme en 2010 avec Babac, leur seule et unique apparition ! Pour cela, Charlotte continue de travailler sur l’axe fort meneur – pivot entre Kemba Walker et Al Jefferson. Une relation qui est en train de naître.

« De plus en plus, on apprend à bien jouer ensemble. Maintenant, on lit mieux les intentions l’un de l’autre et quand j’attaque au milieu, Kemba bouge autour de moi. On comprend de mieux en mieux comment jouer l’un de l’autre et ça paye souvent en fin de match, en ouvrant la raquette », conclut Jefferson.

Contre les Knicks hier soir, l’impact énorme de Jefferson a permis aux Bobcats de shooter un bon 43% à trois points (6/14), et surtout à Kemba Walker (25 points, 7 rebonds, 5 passes) de rentrer deux tirs primés essentiels pour creuser l’écart définitivement. Cumulant donc 60 des 108 points de leur équipe, le duo Walker – Jefferson a fait très mal à la défense new yorkaise.

Champion avec UConn en 2011, Walker est un gagneur. Malheureusement, sa petite taille (1m85) lui est préjudiciable dans le grand bain avec des meneurs plus physiques. Mais, comme à la fac, Kemba progresse de saison en saison : de 12 points dans sa saison rookie, à 18 l’an passé et 19 cette saison, plus 5 passes et 4 rebonds.

On en reparle le 20 janvier prochain !

Sous l’égide de Steve Clifford, les Bobcats ont développé un basket rugueux qui autorise seulement 95,5 points par matchs à son adversaire, le 5e plus petit total de la ligue. Pour la soude défensive, le retour hier soir de Michael Kidd-Gilchrist va grandement aider. Blessé à la main gauche début décembre, MKG a repris du service hier soir, et face à un sacré client en la personne de Carmelo Anthony, il a fait du bon boulot tenant Melo à 20 points à 9/22 aux tirs.

Pour son coach, ce renfort ne sera pas de trop pour continuer à croire à un strapontin en playoffs.

« On peut voir la valeur ajoutée de Gilchrist. Energie et intensité, ce sont deux talents qu’il possède. C’est un compétiteur naturel. »

Avec 7 victoires pour 12 défaites sans MKG, les Bobcats sont donc bien contents de retrouver leur ailier couteau suisse dans leur quête des playoffs. Actuellement huitième et dernière qualifiée, la franchise de Caroline du Nord compte engranger de la confiance avec deux adversaires à sa portée (Philly et Orlando) avant de défier deux cadors de l’Est (Miami, Toronto). Un vrai test !

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