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Présentation de la NCAA : la Big 12

big-12-carte

Suite de notre preview des plus grandes conférences de NCAA, avec aujourd’hui la Big 12, composée -comme son nom l’indique- de 12 facs, localisées essentiellement au centre des Etats-Unis. La Big 12 s’est officiellement formée en 1994, lorsque, suite à la dissolution de la Southwest Conference, 4 universités texanes ont rejoint la jusque alors nommée, Big 8.

Les équipes de cette conférence ont remporté 5 titres nationaux, et ont participé 35 fois au final four.

Cette saison, la Big 12 sera peut-être la meilleure conférence sur le plan des talents.  Si la Big East était si bonne l’année dernière, c’est parce qu’elle avait été capable de retenir ses meilleurs joueurs un an de plus avant qu’ils ne se présentent à la draft.

La même chose s’est produite cette saison dans la Big 12, avec la décision de Willie Warren (Oklahoma) et Graig Brackins (Iowa State) de rester à la fac. Mais ces deux-là ne sont que la partie émergée de l’iceberg. En effet, 7 joueurs sélectionnés pour les first et second teams all conference de la saison dernière sont restés, ainsi que 4 des 5 meilleurs scoreurs, 6 des 10 meilleurs rebondeurs, et l’entière all-rookie team.

Au suivant ?

Comme la Big 12 accueille le meilleur joueur universitaire depuis 3 ans (K.Durant, M.Beasley, et dernièrement B.Griffin), on peut se demander si elle va réussir la passe de quatre.

Le duo de feu de Kansas Sherron Collins-Cole Aldrich semble être favori, mais n’oubliez pas Graig Brackins. Son équipe (Iowa State) est moins médiatisée, mais ses stats (20,2 pts, 9.5 rbds/m) en font un favori logique.

A ces trois-là, il faut ajouter de nombreux top-prospects tels que Avery Bradley (n°1 au ranking ESPN), Xavier Henry (3eme), Jordan Hamilton (8eme) ainsi que Keith Gallon (11eme) -le remplaçant de Griffin à Oklahoma.

Kansas Jayhawks

La fac de Lawrence (une ville du Kansas, pas un ancien élève) qui fut celle du grand Wilt Chamberlain, et de Paul Pierce mais surtout de James Naismith, l’inventeur du basket, a remporté le titre national 2 fois dans son histoire (d’ailleurs jamais avec Chamberlain dans ses rangs, les Jayhawks perdant d’un point en 1957 contre UNC), la dernière fois en 2008. Elle fut coaché par les plus grands : Larry Brown de 1983 à 1988, ou encore Roy Williams (désormais coach de North Carolina) de 1988 à 2003.

Lorsque Tyler Hansbrough & Co décidèrent de rester à UNC lors de la saison 2008-09, UNC faisait dès lors figure de grandissime favori. Remplacez Hansbrough par Cole Aldrich, Chapel Hill par Lawrence, et vous avez exactement la même situation. La combinaison de talent et d’expérience place Kansas en tête de tous les rankings de présaison.

Le coach Bill Self a entre ses mains une équipe encore meilleure, avec plus de profondeur que celle qui a gagné en 2008. Les 5 starters de la saison dernière (Sweet 16) sont restés, Cole Aldrich et Sheroon Collins ont évité la draft. L’arrière sophomore Tyshawn Taylor est de retour après avoir mené l’équipe U-19 des USA au championnat du monde en juillet, les juniors Brady Morningstar et Tyler Reed donneront à Self de la profondeur de banc, surtout si la recrue star qui a fait défection à Memphis après le départ de John Calipari, Xavier Henry, (6’6) est prêt à exploser au poste d’ailier (il peut aussi jouer arrière). Gaucher très bon à 3 points, il occupera le rôle de pur scoreur qui était celui de Brandon Rush lors de la saison du titre. Mais les vraies stars de cette équipe sont le meneur Sherron Collins et le pivot Cole Aldrich. Collins a sagement décidé de rester à l’université pour son année senior en voyant l’affluence de meneurs dans cette draft. Il y a deux ans, en finale du tournoi NCAA, il avait fait la passe à Mario Chalmers pour un 3 points de légende, cette année, peut-être sera-t-il  shooteur et rentrera à son tour dans les annales.  Quant à Aldrich (6’11), il est attendu pour être l’un des meilleurs joueurs de cette saison à venir, sûrement dans top 5 de la prochaine draft, ce qui s’explique sans doute par ses stats énormes : 14.9 points,  11.1 rebonds et 2.7 contres par match.

Une autre clé de la saison des Jayhawks sera la continuité dans la progression des jumeaux sophomores  Markieff et Marcus Morris (6’9).

A suivre : Elijah Johnson, le meneur qui sera remplaçant de l’excellent Sherron Collins, est un athlète doué, qui se fondra parfaitement dans le système du coach Bill Self. Il est puissant, et domine donc souvent son adversaire direct.

Je pense que vous avez compris que Kansas allait être plutôt bon cette saison, si vous ne le savez pas, c’est probablement parce que vous n’êtes pas en train de lire cet article. Aux Etats-Unis, seul un fan de basket coincé en Alabama (ou un autre état où la lune ressemble mystérieusement à un ballon de foot tout l’automne) ne le sait pas, alors vous n’avez pas d’excuse puisque il n’y a pas de foot américain en France.

Texas Longhorns

Les Longhorns ont atteint un niveau qu’ils n’avaient pas connu depuis très longtemps, depuis que Rick Barnes est arrivé à Austin. Barnes a guidé Texas à 10 apparitions consécutives au tournoi NCAA (record de la fac) depuis qu’il est arrivé en 1998.

C’est sous son autorité que les meilleurs joueurs qu’ait connu Texas se sont révélés, jugez plutôt : L.Aldridge, K.Durant, T.J Ford, D.J. Augustin, et même Daniel Gibson! En plus cette série n’est pas prêt de s’arrêter cette année, Barnes ayant réussi à recruter plusieurs des meilleurs joueurs de High School du pays.

Les Longhorns sont dans la position qui leur convient le mieux : mi-favoris, mi-outsiders. Tout le monde parle de Kansas, oubliant presque Texas dans al course au titre de conférence. C’est dangereux avec une équipe qui, comme l’a dit un coach de Big 12, « Has guys .» En plus de l’impressionnant backcourt, de part sa profondeur que par sa somme de talents,  les Longhorns ont conservé leurs expérimentés intérieurs Damion James, Gary Johnson, et Dexter Pittman.

Texas possède autant de joueurs pour son backcourt que pour son frontcourt. Damion James est le meilleur parmi les intérieurs. Tenace sur les rebonds (leader de l’équipe l’année dernière, et deuxième de la conférence pour les doubles-doubles avec 16), il doit devenir plus consistant offensivement.

Rick Barnes a aussi attiré dans ses filets deux prospects classés top 10 par ESPN, dont le number one  : Avery Bradley. Bradley, un arrière, peut être le joueur le plus complet de sa classe de recrutement parce qu’il joue des deux côtés du terrain, aussi bien en attaque qu’en défense. Il est très athlétique, possède un shoot mid-range assassin, et continue de s’améliorer derrière la ligne à 3 points. C’est aussi un « glue guy », un défenseur qui ne lâche rien. Quant à Jordan Hamilton, un ailier de 6’7, numéro 8 au ranking ESPN, c’est un peu une énigme après avoir manqué son entière année senior. S’il retrouve rapidement ses sensations, et son timing au haut-niveau, il peut être l’un des freshmen qui aura le plus d’impact dans le pays. Il est très varié offensivement, et peut scorer de presque partout.

Les Longhorns ont gagné 20 matchs ou plus ces 10 dernières années, et sont donc l’une des côte les plus sûre cette année. En fait cette année sera la meilleure chance du programme de revenir dans le final four depuis 2003.

Oklahoma State Cowboys

Les dernières heures de gloire des Cowboys remontent à 1946, lorsque Oklahoma State remporta son deuxième championnat NCAA consécutif. Plus récemment, les Cowboys réussirent à se hisser jusqu’au final four en 2004 dans le sillage de Tony Allen, le joueur des Celtics.

Les joueurs de Travis Ford finirent bien la saison, réussissant à accrocher une place pour le tournoi NCAA, et se hissèrent même jusqu’au 2e tour en battant Tennessee.

Mais avec le départ de ses vétérans (et d’une bonne partie son backcourt par la même occasion) Byron Eaton et Terrel Harris, est-ce que Okie State peut continuer à progresser? Quatre de ses meilleurs scoreurs sont restés, et sept recrues sont arrivées. Le guard James Anderson sera la pierre angulaire de l’équipe. Un des meilleurs scoreur de NCAA la saison dernière (18.2 points par match avec des pointes à 35 contre Texas, et 37 contre Oklahoma), il aura un rôle encore plus grand avec le départ des deux joueurs cités plus haut qui étaient les leaders de l’équipe.

Mais celui qui aura la plus grosse pression sera sur le meneur freshman Raymond Penn (5’9). Sa tache sera de remplacer celui qui était l’âme des Cowboys, Byron Eaton. Il a une mentalité de scoreur, bon à 3 points, rapide et excellent dribbleur.

Oklahoma Sooners

Les Sooners sont allés deux fois en finale du tournoi NCAA : en 1947 et en 1988, mais ont échoué les deux fois. Leur dernière apparition au plus haut niveau remonte à 2002, lorsqu’ils atteignirent le final four. Malgré Blake Griffin, ils n’atteignirent que l’elite eight (¼ de finale) la saison dernière.

La grande question du côté de Norman, est comment remplacer celui qui a été élu joueur de l’année? C’est le casse-tête auquel Jeff Capel essaye de trouver une solution. Cela commence par reconstruire autour d’un autre joueur de l’année potentiel, Willie Warren (6’2). Une scoring machine qui devra prendre en charge l’attaque des Sooners cette saison. Bill Self, le coach de Kansas dit de lui que c’est le meilleur joueur offensif qu’il ait jamais vu. Il devra améliorer sa sélection de shoots pour devenir le joueur dominant qu’il peut être. Capel pourra aussi compter sur le retour de titulaires de la saison passée comme Tony Crocker et Austin Johnson. La grande question est : pourront-ils élever leur niveau de jeu cette saison? Ils devront.

Oklahoma alignera aussi deux freshmen avec de grosses attentes sur leurs épaules : Keith Gallon et Tommy Mason-Griffin (qui n’a rien à voir avec Blake). Gallon, le remplaçant de Blake Griffin, est un joueur dont le développement sera intéressant à observer. C’est un athlète surprenamment agile pour son gabarit (136 kilos, 6’9), bon shooteur (même à 3 points!), il devra développer ses moves au poste, mais son plus grand soucis sera sûrement sa condition physique, qu’il devra améliorer pour pouvoir jouer une saison entière. Quant à Mason-Griffin, c’est un meneur puissant qui ne craint pas d’aller au contact, pénètre aisément dans la défense pour servir ses coéquipiers.

Keith « Tiny » Gallon

Kansas State Wildcats

Les Wildcats ont accédé au final four à 4 reprises, et à l’elite eight 11 fois. En 2008, emmenés par Michael Beasley, ils ont retrouvé le tournoi NCAA après une absence de 12 ans, se faisant éliminer au second tour par Wisconsin. L’année dernière s’est terminée par un bilan de 22-12.

En tout cas cette saison ne sera pas Michael Beasley 2. Lors de sa superbe saison à Kansas State, où il tournait à 26 points et 12 rebonds par match, il était un peu (beaucoup) seul dans l’équipe. Cette année, pas de star, mais une très bonne classe de recrutement, complétée par de solides vétérans avec l’arrière Denis Clemente (celui qui marqua 44 points à Texas l’an dernier, après James Anderson, à croire que tout le monde explose chez les Longhorns…) à leur tête. Clemente est l’auteur de ce shoot qui a fait un buzz sur YouTube.

Les Wildcats ont l’air d’être bâtis pour le long terme cette saison, et sont une autre de ces équipes qui sont en embuscade derrière Texas et Kansas.

La front line sera renforcée par l’arrivée du pivot de Uconn, Curtis Kelly (6’10), et de la recrue phare : Wally Judge (6’9, AF). L’équipe de Frank Martin est reconnue pour son intensité défensive par les coaches de Big 12. Cela devrait suffire pour accrocher une place en post-saison.

Missouri Tigers

Les Tigers ont réalisé l’une des meilleures saison de leur histoire l’année dernière en finissant avec un bilan de 31-7 (3e de conférence derrière Kansas et Texas), et atteignant l’elite eight (qu’ils n’ont d’ailleurs jamais dépassé de leur histoire), ne se faisant éliminer que par Uconn, après avoir battu des équipes comme Memphis ou Marquette. A la suite de ça, cette même université de Memphis a essayé de débaucher leur coach Mike Anderson, qui a préféré resigner pour 7 ans avec les Tigers. Mais il devra composer avec le départ de 3 seniors clés : DeMarre Carrol, Leo Lyons et Matt Lawrence. Heureusement, Missouri a l’un des backcourt les plus sous-estimé de la ligue, avec notamment J.T. Tiller, le co-défenseur de l’année pour la Big 12, mais avec le départ de ses 3 coéquipiers, il devra participer plus à l’attaque cette année.

Autres équipes composant cette conférence :

-Iowa State

-Texas A&M

-Texas Tech

-Baylor

-Nebraska

-Colorado

Quelques matchs à ne pas rater cette saison :

Kansas vs Memphis, 17 Novembre : Il y a trop de nouvelles têtes des deux côtés pour que ce soit match soit considéré comme une revanche de la finale de 2008. Les Jayhawks seront probablement trop forts pour Memphis, mais cela reste un match intéressant.

Washington State à Kansas State, 5 Décembre : Ce match de début décembre contre Wazzu et l’un des meilleurs joueurs de Pac-10, Klay Thompson sera un bon baromètre pour les Wildcats qui espèrent accrocher une place pour le tournoi NCAA.

Arizona à Oklahoma, 6 Décembre : Nice Wise vs Willie Warren? Pas mal. Les deux teams devraient êtres bonnes cette saison, mais toutes les deux ont des interrogations en suspend : nouveau coach pour Arizona, plus de Griffin(s) pour Oklahoma.

Michigan State à Texas, 22 Décembre : Seulement 3 jours après que les Longhorns aient défié les champions en titre de North Carolina, au stade des Cowboys de Dallas. C’est l’un des matchs les plus attendu de la saison, le finaliste vient à Austin. Les Spartans auront peut-être des problèmes à endiguer le jeu intérieur des Longhorns. Un match à ne pas manquer!

California à Kansas, 22 Décembre : Oui, encore un match des Jayhawks, mais ils sont n°1 aux rankings de présaison…Ils seront opposés à l’une des meilleures équipes de Pac-10 qui devrait les gêner un peu.

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Par Thomas
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