Après Joakim Noah, Basket USA est allé à la rencontre de son adversaire du soir : Carlos Boozer. L’ailier du Jazz, très critiqué cet été pour avoir publiquement demandé à partir, assure qu’il est bien au Jazz, et qu’il a « tourné la page ».
Dans cette interview, il nous parle aussi de sa popularité en Angleterre et de l’éventuelle arrivée de franchises NBA en Europe.
Finalement de retour avec le Jazz, quel est votre état d’esprit ?
Je suis heureux d’être de retour avec cette équipe, d’être ici à Londres et je vais tout faire pour que l’équipe soit la meilleure possible.
Vous avez pourtant voulu être transféré cet été…
Tout ça c’est fini, c’était l’été. J’ai tourné la page et je suis maintenant prêt à me donner à fond pour l’équipe.
Certains joueurs des Bulls disent que cela aurait été bien de vous avoir. Vous avez pensé rejoindre Chicago ?
Oui, mais comme je l’ai dit, c’est fini. Personne n’a été transféré et je suis heureux d’être ici. Je suis un joueur des Utah Jazz et nous jouons c soir contre Chicago. C’est très bien comme ça.
Vous avez eu l’occasion de vous promener dans la rue, est-ce que les gens vous reconnaissent ?
Oh oui ! On est allé dans un restaurant, j’ai dû poser pour une vingtaine de photos et signer trente autographes peut-être ! Les gens connaissaient mon nom, savaient qui j’étais, ça m’a surpris. Même si le basket n’est pas très populaire à Londres, j’imagine que les Anglais en regardent de temps en temps. Ou alors peut-être que seulement certaines personnes nous ont reconnus et que les autres ont simplement suivi le mouvement en se disant qu’on devait être des gens importants. (rires) Enfin, le match est quand même complet, donc il doit bien y avoir des fans de la NBA ici.
Le public risque d’être pour Luol Deng et les Bulls…
Oui sûrement, mais j’espère qu’on recevra un peu de soutien également. Il ne peut pas y en avoir que pour Chicago ! (rires)
Pensez-vous qu’il soit possible qu’il y ait un jour des équipes NBA en Europe ?
Pourquoi pas ? On sait que David Stern cherche sans cesse à développer la ligue et puis il y a des gens en Europe qui ont les moyens de posséder une franchise NBA. On le voit avec ce Russe qui a investi dans les New Jersey Nets. Mais il faudrait qu’il y ait au moins cinq ou six équipes pour que l’on puisse venir en Europe, jouer plusieurs matches et repartir.
Jerry Sloan est entré au Hall of Fame cet été…
Oui, c’est vraiment un grand honneur de jouer pour un tel entraîneur. Il a plus que mérité son intronisation, c’est une légende.
Propos recueillis par Romain Brunet / Au rebond