New York – Boston : massacre à Manhattan

Après leurs victoires de 30 et 38 points face aux Nets et au Magic, on pensait que les Knicks avaient enfin lancé leur saison. Sauf qu’il ne s’agissait que d’un soubresaut puisqu’ils avaient réservé le pire pour ce dimanche. Face à des Celtics appliqués et collectifs, Carmelo Anthony prennent une fessée mémorable : 114-73, soit 41 points d’écart ! Pas sûr que Mike Woodson survive à ce revers.

Un 10-0 pour commencer, qui se transforme en 18-1 puis 23-3, pour se terminer en 34-11 à la fin du premier quart-temps. Les Celtics ont pris les devants dès l’entre-deux, et les Knicks, peu concernés, ne les ont plus jamais revus ! Il faut dire que leur jeu était ignoble, et qu’ils ne méritaient pas mieux. Pas de mouvement en attaque, des shoots pris n’importe comment… et une défense statique et molle. Et encore, heureusement qu’Amare Stoudemire était là pour sauver les meubles.

Au début du deuxième quart-temps, le banc des Knicks réussit un 6-0, puis un 5-0 qui permet de revenir à -17 (39-22). On pense alors que les Knicks se sont réveillés sauf que la suite est pire avec des titulaires qui atteignent la pause avec un 3/23 aux tirs ! Ray Felton, Iman Shumpert ou encore Andrea Bargnani (1/7 aux tirs) rivalisent de maladresse et d’oublis au rebond (26 prises contre 46 !), et à la pause Boston mène déjà de 27 points (58-31).

Jordan Crawford s’amuse

Au retour des vestiaires, Mike Woodson tente un coup avec Amare Stoudemire titulaire, mais ça ne change rien. En face, Jordan Crawford (23 pts) prouve qu’il est parfois un mélange de Michael et de Jamal, enchaînant les 3-points avec insolence, tout en distribuant bien le jeu. A ses côtés, Jared Sullinger (21 pts) ridiculise tous les intérieurs des Knicks, au poste bas, comme à 3-points. Une vraie leçon de basket avec un écart qui grimpe encore et toujours : 74-42, 83-48 puis 92-56 à la fin du troisième quart-temps.

Le garbage time ne change rien, et permet juste à Metta World Peace de se refaire une santé. Même chose, en face, pour MarShon Brooks et Kris Humphries. Les 30 dernières secondes ne sont même pas jouées, et sous les sifflets du Madison Square Garden, les Knicks filent aux vestiaires avec la 3e pire défaite de leur histoire à domicile : -41, 114-73.

Pour Boston, tout va bien avec une première place de l’Atlantic division, et un bilan fort correct (10v-12d) pour une équipe en pleine reconstruction et privée de son meilleur joueur (Rajon Rondo).

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