Si Portland se retrouve aujourd’hui numéro 1 de la conférence Ouest, et même numéro 2 de la NBA, ce n’est pas uniquement grâce au talent de ses individualités, mais bien parce que les Blazers forment un vrai collectif sur, et en dehors du terrain.
« La chose que j’aimerais dire, c’est que l’action de Dorell Wright avec 8 minutes et des poussières à jouer en dernier quart a été énorme pour nous. On menait de 4 points et Lamb allait partir au dunk et donner de l’élan à son équipe. Mais Dorell a bien défendu et Damian a rentré un gros trois points juste derrière. Ce sont ces petites choses qui font gagner des matchs. »
Ces détails qui font la différence
Voilà ce que tenait à dire Terry Stotts, le plus francophone des coachs NBA, à l’issue de l’affiche de la nuit dernière entre OKC et Portland. Duel au sommet des équipes en forme de l’Ouest (et donc de la NBA), le match a été tendu de bout en bout et si ce n’est pour le tir à trois points de notre Batman national, l’issue aurait pu être tout à fait différente…
Pour Stotts, c’est l’action défensive de son ailier remplaçant, Dorell Wright, sur Jérémy Lamb qui a fait la différence. Ah, ces petits détails qui font une grande différence ! Ah, ces joueurs de rôle qui font l’effort supplémentaire en défense !
« Alchimie, camaraderie, toutes ces choses me viennent à l’esprit avec cette équipe. On passe pas mal de temps ensemble. Tu connais les gens si tu les connais hors terrain, et c’est d’autant plus facile après sur le terrain. » commente Wright au Blog Columbian.
Allez zou, tous au concert de Drake !
Dans sa dixième saison NBA, Dorell Wright sait qu’il est bien tombé à Portlandia. Le vestiaire respire la bonne humeur et avec ces victoires qui se ramassent à la pelle, la cohésion du groupe est à son summum. Pour ne rien gâcher, hier soir, les Blazers se sont fait plaisir en se rendant tous ensemble au concert de Drake à Portland.
« S’il y a une situation chaude et que j’ai besoin de dire ses quatre vérités à un gars, ça sera plus facile parce qu’on se connaît et que l’on a développé une relation particulière hors du terrain. On ne se cherche pas de noises mais on essaye de se rendre meilleurs mutuellement. C’est toujours mieux quand on s’entend bien hors terrain, quand les relations dépassent le cadre basket. »