La joue rougie, comme tous les joueurs français, Vincent Collet est revenu au micro de RMC.fr sur la défaite des Bleus face à l’Espagne.
Pour lui, les Espagnols étaient trop forts, à l’image de Pau Gasol, et il préfère penser au prochain match, qualificatif pour le Mondial, plutôt que de revenir sur la rencontre France-Grèce qu’il aurait été préférable de perdre…
Vincent Collet, vos joueurs ont été plombés par une entame de match catastrophique…
On a effectivement fait l’entame qu’il ne fallait pas faire, en mettant tout de suite l’équipe d’Espagne sur les rails. Ces balles rendues leur ont permis de courir, de mettre des tirs. Se retrouver derrière des Espagnols qui prennent confiance, ça devient vite mission impossible. Surtout avec la partie exceptionnelle de Pau Gasol (28 points), qui a vraiment survolé les débats malgré les efforts de mes joueurs intérieurs. Ils se sont battus avec leurs armes mais un Gasol à ce niveau-là est très difficile à enrailler.
Y avez-vous cru lorsque vous êtes revenu à moins 11 ?
Le fait de revenir contre une équipe en pleine réussite montre qu’on s’est accroché. C’est le point positif de la soirée parce qu’on aurait pu partir très loin. Pas grand-chose n’allait dans notre sens et on savait qu’il y avait peu de chance que ça aboutisse à quelque chose, mais on a fait les efforts. Il faut désormais se remobiliser parce qu’on a encore un objectif à atteindre, celui de se qualifier pour le championnat du monde (les six premiers de l’Euro sont qualifiés pour le Mondial 2010, voire les sept si l’organisateur turc en fait partie, ndlr). Pour cela, il faut encore gagner un match et si possible le prochain. Ça me parait essentiel et on va tout faire pour ça.
Le plus grand regret n’est-il pas finalement d’avoir pris l’Espagne en quarts ?
J’ai quand même trouvé la Serbie pas mal avant cela. Peut-être avez-vous raison mais il faut être prudent avec ça. On ne va pas refaire l’histoire. On est tombé sur une équipe d’Espagne exceptionnelle. Elle aurait pu être moins bonne et on se serait dit qu’il valait mieux jouer la Serbie… Il faut accepter le verdict. On peut seulement regretter que les Espagnols n’aient pas commencé leur Euro plus tôt parce qu’en finissant premiers de la deuxième phase, on n’aurait jamais dû tomber sur eux. Mais que pouvait-on y faire ?
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