« Ça va être bizarre de regarder vers le banc de touche et ne pas recevoir d’ordres de sa part. Il connaît probablement toutes nos forces et nos faiblesses. »
Paul Pierce le sait, le match de ce samedi entre Brooklyn et les Clippers ne sera pas tout à fait une sortie comme les autres. Lui et Kevin Garnett vont affronter Doc Rivers pour la première fois depuis qu’ils ont tous les trois quitté Boston.
Forcément, les compliments et les hommages pleuvent.
« Je suis vraiment devenu le joueur que je suis et j’ai vraiment grandi grâce à lui à travers les bons moments et les mauvais moments », assure Pierce à Yahoo!. « Grâce à lui, je suis le joueur que je suis. »
Même sentiment chez Garnett.
« Il m’a appris à être un homme, à parler et à mieux communiquer que lorsque je suis arrivé. […] Il nous a fait comprendre qu’on pouvait tout réussir. Et même s’il est poli et qu’on le prend pour un intellectuel, Doc est un monstre, un animal. Il n’y a rien de « soft » chez lui. Il nous poussait tous les jours. »
Le coach n’oublie pas de rendre les compliments.
« Je ne suis pas sûr de ce qu’ils ont appris de moi, mais j’ai aussi beaucoup progressé car j’ai eu la chance de les coacher », assure le coach.
Une séparation inévitable
Maintenant que Boston est dans le rétroviseur, personne ne semble vraiment étonné.
« C’était écrit », assure Garnett. « On connaissait tous l’histoire…. Je pense que Ray Allen est celui qui l’a le mieux exprimé : « Aucun de nous ne voulait partir. » Personnellement, j’ai toujours voulu finir en vert. »
Comme Pierce, Garnett pense que la séparation était inévitable. La séparation avec Boston en tout cas. Car les trois hommes ont bien failli rester ensemble ailleurs.
« Honnêtement, j’ai cru que j’allais aller à Los Angeles. Je pensais que Doc, moi et Paul irions là-bas », raconte Garnett au sujet de la tentative des Clippers de faire venir le Big Ticket en même temps que le coach.
Finalement, les joueurs et le coaches se sont séparés. Il se retrouveront le temps d’une courte soirée. Mais peut-être pour mieux se retrouver plus tard.
« On va rester en contact », assure Pierce. « On va s’envoyer des SMS. On pourra trainer ensemble l’été prochain parce qu’en général je m’entraine chez les Clippers pendant l’été. Peut-être qu’après ma retraite il pourra me confier un job. »
Ça serait un beau moyen de prolonger l’histoire.