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Interview Andreï Kirilenko : « La saison est un marathon et nous n’en sommes qu’aux premières foulées »

2Membre de la « génération dorée » des européens arrivés en NBA au début des années 2000 aux côtés de Dirk Nowitzki, Pau Gasol ou encore Tony Parker, Andreï Kirilenko nous donne son avis sur l’internationalisation de la ligue et revient sur son début de saison avec les Brooklyn Nets.

Bonsoir Andreï, il y a cette saison 92 joueurs « internationaux » en NBA, un record. Qu’est-ce que cela vous inspire ?

Quand je suis arrivé dans la ligue il y a maintenant une dizaine d’années, nous n’étions encore qu’une poignée. La médiatisation de la ligue à travers le monde, dans les années 1990 notamment, a joué un grand rôle parce que les gamins pouvaient regarder les matchs de leurs joueurs préférés et leur a donné un rêve à réaliser. Aujourd’hui, la NBA est présente sur tous les continents et le basket est vraiment devenu un sport global.

Pas moins de 20% des joueurs NBA ne sont pas américains. Pensez-vous que ce chiffre va continuer de grimper et est-il envisageable de voir la NBA instaurer un plafond d’étrangers par franchise ?

Je vois mal la ligue mettre un frein à cette internationalisation pour une raison simple : on a aujourd’hui plusieurs franchises dont la star n’est pas américaine, comme à Dallas avec Nowitzki, ou San Antonio avec Tony Parker. Il y a aussi eu Yao Ming. Le fait que ces joueurs soient étrangers ne les empêche pas d’être très populaire et d’être la vitrine de leur équipe. Les fans ne s’intéressent pas au passeport des joueurs mais à leurs qualités de basketteur. Je pense donc que oui, la NBA va poursuivre son internationalisation.

Vous faites partie d’une « génération dorée » de joueurs internationaux arrivés au début des années 2000. Depuis, on a vu beaucoup d’étrangers se casser les dents en NBA et repartir par la petite porte. Quel conseil donneriez-vous aux jeunes joueurs en Europe ou ailleurs ?

La clé du succès reste, selon moi, de travailler dur. Très dur même. En NBA, seuls les meilleurs parviennent à exister. C’est la dure réalité du sport de très haut niveau. Je n’ai pas vraiment de conseil en particulier. Travailler, avoir un brin de chance quand on en a besoin, et si vous avez le talent nécessaire, ça devrait pouvoir passer.

Parlons un peu des Brooklyn Nets. Comment se passe votre intégration et le début de saison ?

Nous sommes en pleine période d’apprentissage. Notre groupe est tout nouveau et je fais moi-même partie des arrivants chez les Nets. Pour l’heure, je pense que nous avons montré de bonnes choses sur certaines séquences, mais sur d’autres, on a pu voir que l’on est encore très loin de notre vitesse de croisière. C’est tout à fait normal et je ne m’inquiète pas du tout. La saison est un marathon et nous n’en sommes encore qu’aux premières foulées. Il faut prendre les matchs les uns après les autres et avoir une progression linéaire.

Concernant votre rôle au sein de l’équipe, avez-vous donné des conseils aux jeunes joueurs comme, par exemple, Mason Plumlee ?

Je n’aime pas être un mentor, et je ne l’ai jamais vraiment été en NBA. Nous avons suffisamment de joueurs d’expérience au sein du groupe pour que je n’aie pas à jouer ce rôle. On a des gars qui sont dans la ligue depuis près de vingt ans, et ils peuvent aider nos quelques jeunes, mais je pense que le simple fait de vivre et de s’entraîner avec des joueurs de la classe de Kevin Garnett ou Paul Pierce est suffisant pour progresser en flèche. Ce ne sont pas non plus des bébés, les rookies ! Ils sont assez grands pour savoir quoi faire et devenir chaque jour de meilleurs joueurs.

Dernière question, qui sera selon vous votre plus grand rival cette saison dans la course au titre ?

Si l’on parle de rivalité pure, ce seront évidemment les Knicks. Nous avons hâte de jouer les derbys de New York. Si l’on s’intéresse au championnat, tout le monde sera notre rival car il faut pouvoir battre n’importe quelle équipe si l’on veut remporter le titre en juin prochain. Il y a beaucoup d’équipes très dangereuses en NBA et notre mission sera de les faire chuter les unes après les autres. C’est là que réside notre seule motivation : gagner le titre.

Propos recueillis à Washington.

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