Rudy Gobert se met en valeur face aux Clippers

Comme la veille face aux Lakers, le Jazz déjoue en fin de match pour laisser un succès sans gloire aux Clippers (103-99), plus rassurants mais encore loin d’être prêts. J.J Redick n’a pas raté son retour et Rudy Gobert sort son meilleur match sous le maillot de Utah.

« Il jouera en match si on a besoin de lui, il a les qualités pour. »

Tyron Corbin a pu constater mercredi que son pivot français lui serait bien utile. En dix minutes à cheval sur les deux premiers quarts temps, le Jazz s’est offert 9 pts d’avance quand Rudy Gobert était sur le parquet. Son bon passage a servi un collectif aussi fringuant que la veille en première période face aux Lakers.

Gordon Hayward et Derrick Favors – 22 pts à 10/19 à la pause – jouent juste et sans la bonne rentrée de J.J Redick (10 pts en 12 minutes) et les dunks de DeAndre Jordan (9 pts pour accompagner ses 6 rbds), le Jazz ne se contenterait pas d’un maigre point d’avance à la mi-temps (47-48). Bien plus adroits, impliqués et appliqués que face aux Blazers, les Clippers d’un Chris Paul all around (14 pts, 10 pds, 6 rbds) rassurent à défaut de dominer, à l’instar des 18 pts inscrits dans la raquette à la mi-temps.

4 pts, 12 rbds et 5 cts pour Rudy Gobert

Les 20 lancers tentés lors des deux quart temps initiaux reflètent l’agressivité demandée par Doc Rivers. A chaque cliché son négatif, et quand L.A score 12 points en contre-attaque, le coach angeleno doit accepter la contre partie : 10 balles perdues en 24 minutes. Le 1/6 pour débuter la seconde période garde le Jazz dans sa zone de confort. Le cinq majeur assume ses responsabilités alors qu’Alec Burks profite de son temps de jeu pour s’imposer comme la meilleure doublure de Trey Burke.

Lob City a beau être altruiste (21 passes décisive sur 25 paniers inscrits après trois quart temps) et meilleur gestionnaire (2 balles perdues en troisième quart), Utah profite avec pragmatisme des lacunes californiennes, à l’adresse et au rebond. Les Clippers aussi savent être opportunistes, au premier vrai passage brouillon des Jazz, Collison punit les visiteurs d’un lay-up en transition et sur un lob pour Ryan Hollins. Les locaux repassent devant avec 7 minutes à jouer. Comme face aux Lakers, le Jazz craque en fin de rencontre et laisse filer un succès qui lui tendait les poignets, Jamal Crawford achevant leurs dernières  illusions. C’est la 6e défaite de suite du Jazz en présaison…

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