Interview Tony Parker : « La série est encore longue, et Miami va réagir »

Après une longue attente dans l’exigu vestiaire des Spurs, il arrive enfin parmi nous. Dans un costard flambant neuf, le numéro 9 de San Antonio et de l’Equipe de France débarque devant le parterre de journalistes francophones.

Morceaux choisis des réponses de Tony Parker après la grosse victoire des Spurs lors du match 3 des Finales 2013.

Sur sa blessure

J’ai vu le docteur en 3ème quart et comme on avait 15 points d’avance, on a décidé avec Pop de ne pas prendre de risque. On sait que les matchs 4 et 5 seront aussi très importants. La bonne nouvelle, c’est que je ne me suis pas fait mal sur une action en particulier. C’est peut-être une crampe. Quand c’est une élongation, tu le sais tout de suite. Je vais passer une IRM, et on verra ce que ça donne.

Sur Gary Neal

La défense du Heat est focalisée sur nous (Duncan, Ginobili, Parker), donc il faut faire confiance à nos coéquipiers. Ça fait une semaine que je dis à Gary Neal que c’est lui la clé parce que quand le Heat fait prise à deux sur moi, c’est lui le premier à avoir la balle. On sait que c’est un super shooteur et ce soir, il a répondu présent. J’étais super content pour lui et après le match, il est venu me voir pour me dire que j’avais eu raison de l’annoncer. Mais Danny Green a aussi fait un match monstrueux.

Sur la force du collectif

Dans cette série, le Heat essaie de m’arrêter et d’arrêter Tim comme nous on essaie d’arrêter Lebron. Dans les deux cas, il faut faire confiance à ses coéquipiers. Et à San Antonio, on a toujours misé sur notre collectif. Mais on ne va pas s’enflammer. C’est une longue série. Ils vont faire les ajustements, réagir et revenir prêts.

Sur le mini Big Three (Leonard, Green, Neal)

Pour gagner un titre, il faut que les role players jouent bien. L’an dernier quand le Heat gagne le titre, il y a Mike Miller qui rentre des gros tirs à trois points. A San Antonio, on a toujours eu des joueurs de rôles qui sont bons quand on gagne les titres. Michael Finley, Robert Horry. Tu ne peux pas gagner un titre comme ça, il faut que ce soit l’équipe en entier qui participe.

Sur LeBron James

LeBron n’est pas perdu ! C’est un joueur très intelligent et très difficile à contenir. Il ne va pas forcer les choses et de la même manière, il fait la passe à ses coéquipiers.