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Shawn Kemp : « Drazen Petrovic était le joueur le plus sous-estimé de mon époque »

Shawn KempFigure légendaire pour de nombreux fans à travers le monde alors que la NBA connaissait son essor au-delà de ses frontières, Shawn Kemp est désormais un retraité des parquets qui profite de son après carrière pour faire fructifier son investissement dans un restaurant à Seattle, « La Cuisine d’Oskar ».

Le Reignman était l’invité d’un chat organisé par le journal le Seattle Times à l’occasion de son camp annuel qui a lieu dans la « ville de la pluie ». Basket USA a posé ses questions, et n’a rien manqué des discussions. Après avoir commenté la NBA d’aujourd’hui avec ses vedettes et ses équipes, aujourd’hui, Shawn revient sur sa longue carrière !

 

As-tu des regrets ?

Enormément. Comme avec beaucoup de joueurs professionnels, les changements d’équipe ne sont pas toujours bons. Partir de Seattle… je pense que tout le monde a pu voir la différence. On voit souvent de grands joueurs qui changent d’équipe, et dans mon cas, c’est assez évident que ça ne m’a pas réussi.

 

Tu fais allusion à ton transfert à Cleveland, comment t’es tu senti à ce moment là ?

Froid. J’ai eu un terrible coup de froid. Parfois, on pousse pour que les choses changent mais on se rend compte après coup que le changement n’est pas forcément nécessaire.

 

Ton meilleur souvenir à Seattle ?

C’est d’avoir joué au Seattle Coliseum quand il y avait les soirées à 12 ou 15 dollars avec les bières à volonté. J’entrais dans le match et je plaçais un dunk, et je pouvais entendre tous ces mecs enivrés qui hurlaient. Ça me motivait pour continuer à dunker et dunker encore plus fort.

 

Ton meilleur souvenir de match à l’extérieur ?

C’est d’aller à Utah et battre Karl Malone et John Stockton. Il y avait tellement de bruit, un brouhaha constant, et ils nous avaient battus tellement de fois auparavant que de pouvoir réaliser ça, chez eux, c’était fantastique.

« Mes adversaires les plus coriaces ? Karl Malone et Dennis Rodman »

 

Et la pire ambiance de salle NBA ?

Sacramento ! Sérieusement ! Des cloches à vaches ! C’est le pire bruit que tu peux entendre. Ils n’encouragent pas vraiment, ils sont assis là et secouent leurs cloches. C’est tellement énervant et bruyant !

 

Ton meilleur souvenir des Finales 96 ?

D’avoir contré Michael Jordan et de lui avoir dunké dessus. Par contre, on peut pas se cacher derrière des excuses (Payton et McMillan étaient alors diminués). En finale, il faut en permanence jouer au-dessus de son niveau habituel.

 

Tu vois encore tes coéquipiers de l’époque ?

Oui, on se parle encore beaucoup. On vient de dîner ensemble récemment avec Steve Scheffler, Dale Ellis, Gary Payton, Detlef Schrempf, Sam Perkins.

 

Quels étaient tes adversaires directs les plus coriaces ?

Je mentionnerai deux joueurs qui sont très différents : Karl Malone et Dennis Rodman. Le premier, il fallait se le coltiner. Quant au second, il fallait surtout tenir avec tout ce qu’il pouvait vous faire. Dennis allait vous tirer sur le maillot, vous tirer sous le maillot. Il créait beaucoup de frustration. Il était toujours hyper parfumé aussi, des trucs comme ça… Mais très franchement, il faut ajouter Buck Williams. C’est l’être humain le plus fort de l’histoire ! Je pleurais à chaque fois que je devais jouer contre ce mec !

 

Quel est, selon toi, le joueur des années 90 qui était le plus sous-estimé ?

Drazen Petrovic. Il était probablement le meilleur shooteur de l’histoire de la ligue à l’époque. Il était aussi bon que ça ! Il est arrivé avant que la NBA ne s’intéresse vraiment aux Européens.

 

Gary Payton est reconnu comme un trash-talker de légende, est-ce que tu as une anecdote à raconter ?

Oui, il était tout le temps comme ça aux entrainements. Et je suis sûr qu’il est en train de parler en ce moment même ! Parfois, il me rendait fou, mais ça démontrait surtout le type de motivation qu’il a et je le respecte pour ça. Donc, en tant que coéquipier, on acceptait son bagout parce qu’on savait que c’était de la bonne foi. Quand Gary était encore rookie, on a joué un match de présaison en Floride et je lui ai dit que pour battre Michael Jordan, il devait y aller et se confronter à lui directement. Gary lui a dit qu’il était aussi bon que lui, et Michael a dit, comment tu peux dire ça ? Gary lui a répondu : « J’ai acheté une Ferrari, tu as acheté une Ferrari. » Michael a alors nié : « Non, j’ai eu la mienne gratuitement ». Mais on a gagné le match !

 

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