Ce soir, les Lakers entameront contre le Magic, la 30ème finale de leur histoire et surtout la seconde d’affilée, après la défaite 4-2 contre Boston, l’an passé.
Seulement, malgré peu de mouvements de joueurs et une saison régulière quasi équivalente, les Lakers version 2009 sont différents de ceux de 2008.
C’est en tout cas ce qui ressort de notre analyse, et voici en détails ce qui a changé en un an.
Les retours d’Ariza et Bynum : une plus-value énorme
Los Angeles enregistre le retour d’Andrew Bynum dans la rotation par rapport aux playoffs 2008.
Comme l’an dernier, le jeune pivot s’est blessé en cours de saison, mais cette année il est revenu pour la postseason. Il manque de rythme, ses stats sont en baisse mais son impact physique est énorme. Il soulage Pau Gasol des taches défensives ingrates et de la bataille physique au rebond.
Quand à Trevor Ariza, il avait joué la finale l’an dernier, mais peu de minutes, car lui aussi était blessé.
Seulement, cette saison, Ariza réalise une très bonne saison. Son adresse à 3-pts (notamment en play-offs) et sa présence défensive obligatoire en font un élément indispensable de la rotation, au point d’avoir gagné ses galons de titulaire. Ses interceptions (2 décisives contre Denver, lors du game 1 et 3) et sa défense en homme à homme en font le James Posey des Lakers. George Eddy le compare même à Scottie Pippen, sans les qualités de passe.
Ces deux éléments apportent aux Lakers, une plus grande densité défensive avec un pivot énorme physiquement et un défenseur extérieur fiable, mais aussi une meilleure diversité offensive avec Ariza et ses qualités physiques, et son bon petit shoot et Bynum comme point de fixation à l’intérieur et surtout en poste bas dans l’exécution du triangle.
L’expérience et l’adversité acquises
Les Lakers ont appris de la finale 2008. Ils ont compris qu’il fallait qu’il soit plus physique, plus fort dans leurs têtes. La fessée du Game 6 (- 39 !!!) à Boston les a endurcis.
Surtout la franchise californienne a connu plus de difficultés pour parvenir en finale que l’an passé. 6 défaites et une série en 7 matchs, contre seulement 3 défaites l’an dernier et un sweep.
La finale de l’an dernier et les play-offs de cette année ont beaucoup servi aux Lakers dans leur apprentissage de la gagne. Le meilleur exemple est l’attitude Gasol durant les playoffs ou lors du match de noël contre les Celtics, où Pau avait affiché une rage de vaincre rare chez lui.
Kobe Bryant, plus fort que jamais
Enfin dernier élément, le leader de la franchise, Kobe Bryant semble plus fort que jamais. On peut même écrire qu’il est plus fort que l’an dernier, lors de sa campagne MVP.
Kobe est au sommet : il ne force plus (ou moins), a confiance en ses coéquipiers, rentre les shoots importants quand il le faut. Il est, et se comporte, en leader.
Le meilleur exemple reste son match 6 contre Denver, avec 35 pts à 60 %, 10 passes et 6 rebonds. Ce soir-là, Kobe a approché la perfection en termes de basket, et il veut continuer à jouer à ce niveau-là pour remporter son 4ème titre et d’autres encore.