Interview David Lee : « Tant que je peux aider l’équipe, ça me va »

En trois minutes de jeu, il s’est offert deux paniers, le poing rageur. Relancé par Mark Jackson en début de second quart-temps, David Lee a réussi son pari du soir : apporter une vraie plus value aux Warriors le temps de son passage sur le parquet. Avec le roi du double-double dans le cinq, Golden State a mis un +5 aux Spurs en 360 secondes donc forcément, on peut se dire que le All Star aimerait un temps de jeu plus conséquent.

C’est sous-estimer l’union sacrée d’un groupe dont le seul intérêt est celui de l’équipe. Après deux semaines et demie de traitements et de thérapie deux fois par jour, Lee peut espérer redevenir une valeur ajoutée pour les Warriors. En attendant, il ne réclame rien.

« Le coach m’a demandé si je me sentais assez bien pour donner quelques minutes et j’ai foncé. Je me contente de mes quelques possessions car c’est déjà un gros progrès. Je me sens vraiment mieux depuis quelques jours, ce n’est en rien comparable avec le Game 6 contre Denver. Cette fois, je n’étais pas juste là pour booster l’équipe mentalement mais pour pouvoir l’aider sur le parquet. Maintenant, tout dépend de ce que veut le coach et de comment il compte m’utiliser. »

Blessé à la hanche (déchirure), Lee reste donc lucide sur son potentiel actuel.

« Je ne suis pas à 100% mais à 60 ou 70% et je me rends à son jugement car je lui fais confiance. Je ne suis pas dans une position où je peux jouer 35 minutes et gagner le match à moi tout seul. Draymond (Green) a fait un super boulot, notamment en défense sur Parker donc c’est normal que le coach le mette sur le parquet. Idem pour Carl et c’est pour ça que je ne suis pas revenu en seconde mi-temps. Quelle que soit la décision du coach, ça me va, du moment que ça aide l’équipe à gagner je suis d’accord. Je suis heureux tant que je peux aider. Si demain je n’ai pas mal, ça sera aussi au coach de décider quel sera mon programme d’entraînement. »

Que lui manque-t-il pour revenir à 100% ?

« Le plus difficile pour moi aujourd’hui c’est encore de courir et de poster. Par contre, ma détente n’est pas affectée et je n’ai aucun souci dans le déplacement latéral en défense. Offensivement je suis ne pas non plus contrarié car je sais aujourd’hui que je peux finir les actions. »

Propos recueillis à Oakland