Il est loin le temps des 13 victoires. A des années lumières. Mais le plus dur ne commencerait-il pas pour des Hawks devenus cadors ? Depuis la cauchemardesque saison 2004-2005, la franchise a progressé étape par étape. Chaque année, plus de victoires. Chaque année, un satisfecit supplémentaire. En cinq ans, la direction sportive a su attirer des joueurs de talents pour constituer un groupe jeune, explosif et en passe de pouvoir assoir à long terme une domination sur la cote Est. Il faudrait pour ça que l’ossature actuelle soit maintenue. Le gros oeuvre commence à Atlanta.
« On ne veut pas revenir en arrière, nous sommes sur la bonne direction. Les joueurs ont gagné le droit de continuer de l’avant et on doit les y aider« , assure le coach Mike Woodson, qui a mené les Hawks à leur première demi-finale de conférence en une décennie. Passer de 13 succès à 47 est peut-être plus aisé que de franchir le cap qui mène des 47 au seuil des 60, ce qu’on su faire Cleveland par exemple. Mais n’a pas LeBron James dans son équipe qui veut. La force des Hawks est collective. « Il va falloir qu’on progresse pour arriver au niveau de LA ou des Cavs », confirme Woodson. Le seul hic pour l’instant est que personne ne sait en Georgie à quoi ressemblera le roster des Hawks à l’automne prochain.
Bibby, Pachulia et Murray peuvent signer n’importe où
Première interrogation, Mike Bibby va-t-il rester ? Le meneur vétéran a été un des grands artisans de la transformation des Hawks, il est free-agent cet été et la question est de savoir si la franchise va vouloir sortir le chéquier pour un joueur de 31 ans. Autre doute, Marvin Williams. L’arrière est unrestricted free-agent, il n’est donc pas tenu de rester à Atlanta en cas d’offre financière égale à une autre de son employeur actuel. Contrairement à Bibby, et Pachulia, intérieur précieux, et Flip Murray, auteur d’une superbe saison. Tous peuvent demander les gros sous. Le club ne pourra pas satisfaire tout le monde. Gouverner c’est choisir disait le Général De Gaulle.