Même si les playoffs monopolisent l’attention générale, la question brûle les lèvres de la presse spécialisée US actuellement.
Viré des Wizards, Eddie Jordan est un entraîneur courtisé, notamment par les Kings, où il a débuté sa carrière de head-coach. Mais la concurrence existe et voilà que Philly entre dans la danse.
Basket USA fait le point.
Premier arrivé, premier servi ? Les frères Maloof ont retenu les leçons d’un passé récent et Eddie Jordan sera à Vegas aujourd’hui et demain, mercredi, pour rencontrer les propriétaires des Kings. Sacramento reste la piste prioritaire pour Jordan, qui n’a jamais caché son désir de retrouver Geoff Petrie, un GM et collègue de travail qu’il apprécie beaucoup. Seulement voilà, rien n’est simple dans le business de la NBA. Sacramento n’entend pas mettre plus de deux millions de dollars par saison pour son nouveau coach et Jordan est également en haut de la liste des successeurs potentiels de DiLeo à Philly. Les Sixers ont des avantages notables : ils ne sortent pas d’une saison catastrophique et disposent d’une base de travail pour le prochain coach pour le moins appréciable. Ils ont plus d’argent que les Kings. Et Jordan retrouverait Ed Stefanski, qu’il a côtoyé avec bonheur pendant cinq ans dans le New-Jersey.
Voilà sûrement pourquoi dans la foulée de Jordan, c’est Pauk Westphal qui débarquera à Sin City pour discuter avec les frangins Maloof. Jordan est natif de la côte Est, où il a connu des succès sportifs inexistants à l’Ouest. Toujours à Philly, Doug Collins est également annoncé, le job l’intéresse. L’ex-coach des Pistons et des Bulls ne reviendra aux commandes d’une équipe que dans deux villes, et comme par hasard Philadelphie est dans le lot. « Je ne donne aucun nom« , se borne à répéter Stefanski depuis l’annonce du départ, « d’un commun accord mutuel », de DiLeo. Chris Ford, aujourd’hui scout pour la franchise, et l’assistant Tom Thibodeau sont aussi sur la liste. Le feuilleton s’annonce passionnant.